« ma chérie, va jouer avec les autres enfants. » , avait lâché ma mère d'une voix ennuyée et pressante. « mais, j'aime pas les autres enfants. », avais-je répliquer, les bras croisés et l'air boudeur. « tiens toi bien, anarya ! » , elle avait pris une pose. « nous devons discuter entre adultes, ma puce. », avait-elle continuer. « alors va faire connaissance, s'il te plaît. » Elle m'avait regardé avec insistance. « mais ... », avais-je voulut tenter. Mais sous son regard sévère, j'avais capituler. « d'accord, maman. »

Je n'avais jamais apprécié la présence d'autres enfants petite. En fait, je n'amais pas les autres enfants parce qu'ils étaient bien trop pourris gâtés et prétencieux, même pour leur âge. Vous savez, naître avec une cuillère en argent dans la bouche n'est pas aussi grandiose qu'on le prétend, bien au contraire. Je n'avais jamais été très douée pour tout ce qui était maintient, règles de politesse, coutumes et ce qui s'en suivait parce que ça m'ennuyait beaucoup. Moi, ce que je préférais c'était m'étaller dans l'herbe et observer le ciel remplit de cette multitude de nuages. Mais voilà, on a pas toujours ce qu'on souhaite et je l'avais appris à mes dépends. J'étais une gamine très sage et obeissante à l'époque. Beaucoup trop calme pour l'hyper-active que j'étais. Beaucoup trop concentrée et intelligente pour la fillette que j'étais. Et j'aimais pas ça. Je détestais ça. Je déteste toujours ça. Mais j'imagine qu'on s'y fait quand on est jeune, par l'habitude des choses. Alors à cette époque, je me taisais et j'acquiesais. Ma mère était une grande styliste anciennement mannequin, elle avait fait ses études d'art dans cette école aussi. Mon père était le PDG d'une chaîne de sociétés de sécurité très perfomante. Moi, j'étais leur fille unique à l'époque.

« oh ma chérie, nous avons une merveilleuse nouvelle à t'annoncer ! » , s'était enquit ma mère quand je venais de rentrer de l'école, toute excitée. « un heureux évènement ma puce ! » , avait-elle ajouter. « quoi ? vous avez trouver le chapeau de Père Noël ? on va en voyage en chine ? non, non, je vais deviner ! sa va être mon anniversaire et pour l'occasion on ira tous à Walibi ? » Mes parents s'étaient regardés, mi-étonnés, mi-désolés. Là, je paniquais. J'avais tort et je sentais que la suite ne me plairait pas. « non ma chérie, ce n'est pas cela. en fait, ton père et moi attendons ... un magnifique deuxième enfant ! », au début, j'avais sourit, pensant à mieux vu leur gigantesque sourire, mais j'avais vite déchanté ! Un autre enfant ... Oh mon dieu, le sort s'acharnait sur moi ! Je détestait les enfants. Je détestais l'idée d'avoir un frère ou une soeur. « je veux pas de frère ou de soeur. je veux pas. je le déteste. je vous déteste ! », et j'étais partie dans ma chambre.

Je me rappelle que lors pendant les mois qui suivirent, je leur fis la tête. J'étais bornée et aussi têtue qu'une mule à l'époque, je n'avais donc pas lâché d'une semelle ma décision. Mais lorsqu'ils sont revenus de l'hôpital avec mon petit frère ... Je me souviens que d'abord, je l'avais détesté de toutes mes forces. Puis ma mère me l'a mit sous le nez et là ... J'avais fondu. Je l'ai directement adoré et aimé comme pas possible dès sa vue. D'ailleurs, je pense que je suis la pire soeur poule au monde. On s'entend extrèmement bien tout les deux, mais j'apprécie pas la tournure que prend parfois sa crise d'adolescence. Il est vraiment aussi borné que moi en plus. Mais c'est mon frère et je l'aime.

« franchement, anarya, tu sais que tu peux tout me dire. mais toi, tu t'entêtes à tout garder pour toi. » , mon meilleur ami criait. « je me demande parfois si tu n'as pas réellement la capacité émotionnelle d'una rbre mort ! bon sang, arya ! »

Il était vraiment furax. Je voulais aps comprendre pourquoi à l'époque, mais en fait, c'était limpide comme l'eau de roche. Alors, j'avais cèder, malgré moi, car j'arrivais pas à supporter la pression. Non, en fait, j'arrivais pas à supporter qu'il me gueule dessus. Et j'arrivais plus à supporter le poids du secret. Alors j'avais tout déballer. Absolument tout.

« ma mère s'est fait violée. quand j'avais dix ou douze ans. », il s'était tut, il s'était calmé. Il s'était assis et après quelques minutes, m'avait lançé un regard qui disait : tu peux continuer, je t'écoute, je suis là pour toi. Alor sj'ai pris mon courage à deux mains, et j'ai terminé la chose. « et j'ai assisté à la scène. j'ai rien put faire, juste regardé. » Je m'étais tue, j'avais pris une pause pour ravaler mes larmes. « il avait un couteau, tu comprends ?! et je pouvais rien faire ! il aurait put la tuée ... et moi, j'étais pétrifiée. » Mes larmes dévallaient mes joues, je pleurais pour la première fois depuis ce jour-là. « quand ... quand il a eut fi-fini, il est ... il est partit. et j'ai juste eut le temps de me coller au mur. il-il m'a pas vue. j'ai eut de la chance. pas elle. » Mes pleures avaient redoublés et c'était un tel poids qui partait que j'avais chancelé et m'étais accroupie au sol. Il est venu vers moi et m'a serré dans ses bras. « ils savent ? » Je l'interrogea du regard. « que tu as tout vu. tes parents. ils sont au courant ? » Je baissais les yeux et me laissais aller contre son épaule.
« non. tu es le seul. »

« harry ? »
« nan. beurk. »
« et jason ? »
« tu te fiches de moi ? »
« charlie ? il te trouve trop sexy. »
« putain t'as vu son nom déjà ? »
« stevens ? »
« il est AFFREUX. »
« jasper ? »
La jeune demoiselle soupira. Elle roula des yeux avant de reposer son regard sur son interlocuteur. Décidément, il avait vraiment envie de l'ennuyer aujourd'hui. Soit, il ne saura rien.
« t'en as pas marre d'essayer de me faire coucher avec tel ou tel ? puis, qu'est-ce que ça peut te faire de savoir avec qui ce sera ? franchement, Ly ... t'es qu'un gros ... pervers ! »
« arya, t'es beaucoup trop compliquée. »
« je sais, tu me le dis tous les jours. »
« hn ... »
« et si je couchais avec toi ? »
Et c'est ensuite que les grands yeux firent leurs apparitions. Le jeune homme était des plus ahuris devant cette proposition qui se disait plus affirmation. Décidément, elle avait tout frôlé Arya. Le regard de braise de la jeune femme prit possession et elle l'observa de ses yeux provocateurs. Il allait craquer, elle le savait. Ou pas. S'est alors qu'il s'avanca vers elle, déboutonnant sa chemise blanche. Yosh, sa y est, nan mais elle blaguait quoi. Elle fit genre un grimace et là il éclata de rire. Encoe une de ses blagues débiles qui ne la faisait absolument pas rire.
« nan mais sa va, je suis pas suicidaire non plus. »
« je te déteste Lyle, franchement toi et tes blagues pourries ... puis dégage d'ici spèce de gros pervers ! »
Lui lanca-t-elle commencant par un ton agressif puis finissant par le dur mensonge ou presque. Elle n'allait quand même pas le mettre dehors le pauvre. Puis un regard et ... Ils éclatèrent de rire.

« merde, kaeden, tu peux pas te servir de moi comme un putain de jouet que tu jetes et reprends quand bon te semble ! j'ai des putains de sentiment, moi ! »
« ana, attend, c'est pas ce que tu crois ... »
« t'étais pas au lit avec Rozenn ? »
« si, mais ... »
« donc, tu m'as trompé. avec ma meilleure amie. »
« non, je ... »
« ne viens pas me dire que vous jouiez aux echecs parce que tu risques de recevoir mon poing dans ta gueule, Wildwood. »
« ana, je, j'étais saoul, et je ... »
« je m'en fiche. je veux plus te voir. que tu sois saoul ou pas, j'ai vu ton manège. je sais qu'elle te plaisait depuis un bout de temps. enfait, depuis que tu l'as rencontrée. mais, je voulais croire le contraire. l'alcool n'est qu'un prétexte. tu veux les deux ? désolée mais je passe la main. c'est fini, Wildwood. casses-toi, je veux plus voir ta sale tronche. »
« ana ... »
« ne m'appelle plus comme ça. pigé ? je te croyais différent à présent, mais au fond, t'as pas changé ! tu disposes encore et toujours des gens sans penser à leurs sentiments. dégage maintenant, kaeden. »

La blonde, les larmes aux yeux, claqua la porte au brun qui avait pris en compte ses avertissements. Elle fondit en larmes, se laissant tombé au sol. Jamais elle n'avait pleuré, enfin, jamais elle n'avait laissé ses larmes coulé devant quelqu'un, et là, elle n'avait pas su les retenir. C'était la même routine avec les mecs, elle ouvrait son coeur, ils le lui brisaient. Elle avait déjà stoppé toute tentative à ce niveau là et avait opté pour la case : coup d'un soir, mais finalement c'était embarqué dans une histoire qui avait une fois de plus mal terminé. Elle était vraiment pathétique là. La blonde se releva, sècha ses larmes et pris son manteau. Elle partit, loin de son appart, loin de ses problèmes. Un bar, de l'alcool, c'est tout ce qui lui fallait. Elle passa plusieurs heures à boire, remballant quiconque tentait de l'approcher. Elle finit, bouteille à la main, par s'affaler contre le mur d'une rue qu'elle ne connaissait même pas.

« t'as l'air vraiment pathétique là ma vieille. c'est ce que dirait Lyle, hein ... »

Se souffla-t-elle avant de boire une nouvelle gorgée. Elle soupira. Inutile de recommençer à marcher pour renrer chez elle : elle était perdue et ne tenait plus debout. Elle soupira puis prit son téléphone dans sa poche. Elle appuya sur le numéro pré-enregistrer et porta le gsm à son oreille, attendant que le bruit épouvantable de bip, bip, césse. Ca décrocha, une voix endormie se manifesta.

« shines, j'espère que t'as une bonne raison de troubler mon sommeil. »
« allen, viens me chercher. »
« hum ? qu'est-ce qu'il y a shines ? »
« ne pose pas de question et viens me chercher, merde. »
« ok, t'es où là ? »
« hum, quelque part près du bar de d'habitude. devant moi, y a une maison bizarre avec un graaand arbre et des fenêtre bleues. »
« j'arrive. »

« connard. », lâchais-je. « chieuse. » , lançait-il. « calamar décérébrée. », répliquais-je. « poulpe lobotomisée. », relança-t-il. « au fait, pourquoi on s'engueule depuis tout à l'heure ? », demandais-je perplexe. « sais plus. tu m'as bousculer, nan ? » Lui même ne se souvenait donc qu'à peine ... « j'imagine. ah et t'as fait tomber mes livres après ! salop. » , dis-je. « grognasse. je me demande ce que tu fous chez les gamma psi mu parfois ! » répliqua-t-il. « par contre, moi, je ne me demande absolument pas ce que tu fous ans ta confrérie. » Il m'avait tendu une perche là. « très amusant ... » Ah, gagné. « je trouve aussi. dit-moi ... » J'hésitai. « quoi ? » , avait-il finit par dire. « pourquoi on se déteste ? » , demandais-je. « parce que les choses ont commençées comme ça ? » Dans le mille. « j'imagine. mais pourquoi tu m'aides alors ? parfois ... » , continuais-je. « comme ça. » Je fronçais les sourcils. « t'es étrange. » Il sourit. « et c'est toi qui dit ça, shines ? » J'avais tiré la langue comme une enfant, lui il avait sourit, satisfait. « t'as remarqué qu'on vient de tenir une conversation là ? » , repris-je. « et je suis sûr que ce n'est pas la seule chose sur laquelle on pourrait s'entendre ... » , il me fit un clein d'oeil avant de tourner les talons. J'avais pas capter au début. « SCHUYRESS ! » J'avais enfin capté. Qui dit blonde, ne dit pas con, mais cela ne veut pas non plus dire rapide à la détente.