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juliette t'es là ? ▬ pearl.

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Keagan T. Vermont
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Keagan T. Vermont

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MessageSujet: juliette t'es là ? ▬ pearl. juliette t'es là ? ▬ pearl. EmptyMar 24 Nov - 12:36

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PEARL & KEAGAN

Encore une matinée de cours inachevée pour Keagan, qui préféra sécher les deux dernières heures au lieu de rester sagement posé sur une chaise. Il n’était pas de ceux qui écoutaient attentivement le professeur. Il n’était pas l’étudiant modèle, celui qui une fois les cours terminés consacrait sa soirée aux devoirs ou aux révisions. Non, Keagan était celui qui une fois les cours terminés consacrait sa soirée aux bars ou aux demoiselles. La seconde option était sans aucun doute la meilleure, la plus alléchante. Mais ces derniers temps, ce cher prédateur ne chassait plus comme avant. Il accumulait de moins en moins les conquêtes. Tout simplement parce qu’il n’avait qu’une envie, celle de se réveiller dans les mêmes draps que son ex-meilleure amie. Quel délice que de sentir son odeur ou même de frôler ses lèvres, de pouvoir la prendre dans ses bras ou encore même d’attendre le simple son de sa voix. Mais en ce comportant comme un salaud, Keagan supprima la moindre chance de rester auprès d’elle. Inutile de discuter là-dessus, il était trop tard. Même pour se racheter aux yeux de la belle ? Néanmoins, Keagan n’avait pas beaucoup d’options. Le traditionnel et stupide bouquet qui n’embaume même pas un centimètre carré. Le dîner aux chandelles avec pour désert une déclaration entièrement tirée d‘un long métrage. Très peu pour Keagan qui était loin d’être romantique. Il n’était pas le mec idéal pour une fille. Il n’était pas démonstratif. Il préférait traîner dans les bars qu’avec sa copine. Il l’appelait uniquement pour passer du bon temps avec elle, mais pas pour aller au cinéma. Il ne lui prenait pas la main dans la rue. Quand il lui offrait un cadeau, cela dissimulait une liaison. Keagan était loin de la perfection, non pas masculine - là-dessus aucun risque - mais celle du copain sans le moindre reproche. Même si la perfection du couple n’existait pas, il ne faisait rien pour s’en approcher. Il s’écartait un maximum d’une relation durable et stable, par crainte ? Plausible. Il ne s’aventurait pas au-delà de l’attirance. Pour son ex-meilleure amie, ce n’était pas pareil. Il ne souhaitait pas la blesser mais son instinct de chasseur se trouva bien plus robuste que lui. Il était irrécupérable ou alors c’était une vraie tête-brûlée ! Un peu trop orgueilleux sur les bords, il préférait contredire ses sentiments que de les assumer. Quelle bêtise… mais trêve de causerie. Keagan emprunta le chemin de la sortie, le chemin qui respirait la liberté ou presque… une main masculine se déposa fermement sur son torse. Il fronça aussitôt les sourcils sans même prendre connaissance de la personne qui lui bloquait la route. Il redressa son regard vers le visage de l’inconnu. Non il ne le connaissait pas, alors pourquoi ce dernier le retenait sur place sans raison apparente ? Mais le mec s’excusa en lui disant qu’il le confondait avec quelqu’un d’autre. Keagan remarqua l’haleine senteur whisky du gars. Il ne s’attarda pas et continua sa route sans se soucier du mec, qui accosta une autre personne. Le ténébreux se dirigea vers sa voiture. Même si il ne connaissait pas encore sa destination, il souhaitait s’éclipser de l’université. Il trouvera bien un lieu où aller en cours de route. Il démarra en moins de deux pour une destination inconnue. Keagan roula une bonne demi-heure avant de tomber sur un lieu intéressant. Non ce n’était pas une boîte de striptease, ni même un bar. Il s’agissait d’un restaurant. Il se gara donc sur l’une des nombreuses places du parking. Onze heure et trente minutes, l’estomac de Keagan lui ordonnait de se commander un hamburger voire même deux. Ne lui parlez pas de repas équilibré, il adorait trop les hamburgers ou les pizzas pour risquer une telle aventure culinaire. Le repas terminé, il décida de passer une après-midi tranquille.

Le soir se pointa assez rapidement. Keagan se trouvait accouder au comptoir d’un bar, les mains légèrement serrées autour de son verre de bière et le regard plongé dans ce liquide ambré. Il cogitait depuis une bonne dizaine de minutes, une idée lui traversa l’esprit mais il l’expulsa. Pas question de se rendre chez Pearl, mais il le désirait plus que tout. Il espérait peut-être la trouver chez son père, étant donné que c’était le week-end. Néanmoins, elle était peut-être restée au campus. Qui ne tente rien n’a rien… Keagan termina sa bière, il laissa un billet sur le comptoir et s’en alla. Il s’alluma une sèche tout en se dirigeant vers sa voiture. Il n’était pas trop tard pour renoncer. Il n’était pas trop tard pour rentrer chez lui et passer sa soirée soit dans un bar ou avec sa famille. Quand il passait le week-end chez sa mère, il ne se lassait pas de regarder un bon vieux film d'horreur. Parfois, il acceptait de regarder quelque chose de moins sanglant avec sa sœur de douze ans. Mais pour l’heure, il conduisait avec le célèbre morceau des Cranberries dans les oreilles, Zombie. Il ne renonça pas et se retrouva stationner sur le trottoir voisin de la maison de Pearl. Keagan s’éclipsa du véhicule pour s’aventurer dans la propriété de la demoiselle. Il remarqua de la lumière par la chambre de celle-ci. Il se situa en-dessous de la fenêtre et ramassa un caillou au sol. Il hésita avant de le balancer le plus discrètement possible sur la vitre. Il se demandait bien ce qu’il faisait là… tel Roméo sous la fenêtre de sa bien-aimée. L’œuvre la plus culte de ce bon vieux Shakespeare. Keagan craignait quand même de tomber sur le père de Pearl. Peut-être que si le ténébreux changeait soudainement de classe sociale, ce dernier le porterait dans son cœur. Mais ce n’était pas demain la veille. Keagan s’était débrouillé pour gagner de l’argent sale certes mais de l’argent quand même. Il exerçait dans le domaine de la recèle sans mêler de près comme de loin autre que lui aux histoires qui l’entouraient. Il ne tolérait pas qu’une personne innocente se retrouve en danger par sa faute. Magouiller et protéger deux termes opposés avec leur propre contrainte. En écartant ses proches de ses histoires, il les poussa loin de lui. Pour l’heure il ne s’écartait pas d’une personne mais au contraire, il était même capable de tout arrêter pour elle. Il espérait ne pas la déranger, ou pire la surprendre en compagnie d’un garçon. Il supprima prématurément une telle pensée. Il lui lança un second caillou dans l’espoir d’avoir une réponse. Il remonta le col de son blouson en cuir, le froid s’accentuait un peu plus chaque seconde. Il enfonça ses mains dans les poches arrières de son pantalon. Il se demanda une nouvelle fois ce qu’il faisait là… sa présence démontrait parfaitement l’intérêt qu’il lui portait. Envers elle, il ne faisait pas comme si de rien n’était, du moins il n’y arrivait pas. Ce soir, il avait laissé son tempérament de côté. Il n’allait pas non plus lui crier son amour, d’ailleurs il ne savait pas quoi lui dire. Il se trouvait complément ridicule sous une fenêtre mais son palpitant s’était montré plus fort que lui, pour une fois. Il termina par avoir raison de lui. C’était donc contre toute attendre que Keagan se retrouvait dans la situation actuelle. Lui-même ne s’était imaginé entrain de balancer des cailloux contre la fenêtre de celle qu’il convoitait tant.
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Pearl S. Montgomery
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MessageSujet: Re: juliette t'es là ? ▬ pearl. juliette t'es là ? ▬ pearl. EmptyMar 24 Nov - 17:32

    Dans la vie, seule deux choses motivent la jeune Montgomery. Enfin, officiellement bien sur puisque, comme bien des gens, il y a des choses qu'elle n'osera jamais avouer ressentir, des choses auxquelles elle n'avouera jamais tenir. Quoi qu'il en soit, ces deux choses ont attrait à la faculté qu'elle fréquente. En même temps, a bien y réfléchir, elle n'a plus rien d'autre que cette université dans sa vie, elle n’y dort pas bien sur, son père jugeant l’endroit pas assez bien pour qu’elle y passe ses nuits, leur immense maison n’étant pas si éloignée que cela du campus, mais elle y mange, elle y passe ses journées, elle y a toute sa vie, la plupart des gens qu’elle connait, la plupart des gens à qui elle tient vraiment. En dehors de sa mère. Quand on y pense, elle n'a plus la moindre vraie famille depuis le départ de celle-ci, Dieu seul sait où. Son père étant plus un despote soucieux de sa réputation et de sa classe social qu’un véritable paternel attentif à sa progéniture. Elle n’avait pas non plus le moindre petit ami, son père faisant fuir le moindre de ses prétendants. Et, le seul garçon qui avait pu faire battre son cœur un jour l’ayant traité comme une moins que rien, comme un coup facile, parmi tant d’autres, une fille de plus sur son tableau de chasse... Non, à bien y réfléchir, a seule chose qui la pousse a avancer aujourd’hui, c'est son ambition, son envie de voir ses rêves se réaliser, se concrétiser, et ce à travers la réussite scolaire. Ce même rêve qui lui permettait de ne pas sombrer dans une déprime sans retour, de continuer de marcher la tète haute a travers les couloirs de cet établissement qu’est Yale malgré le malaise qu’elle ressent. Ce rêve d’un futur heureux en tant qu’écrivain, qui la fait se lever chaque matin pour arpenter les couloirs de Yale et ce, toujours avec cet eternel petit sourire, ce sourire de façade, mi-forcé, mi-sincère. Cette ambition, ce rêve d’un futur meilleur que cette vie sans saveur, rythme sa vie aujourd'hui, c'est grâce à cela si elle est encore là, si elle tient encore debout, grâce à cela si elle a un but sans la vie.

    Tout ce qu’elle voulait à présent, c’était faire comme la plupart des gens, se fondre dans la foule, se contenter de se faire des amis pour ne plus se sentir seule, pour avoir l’impression d'être aimée, de ne plus avoir l’impression d’être toujours reniée, jamais assez bien. Et puis, cette idée refaisait surface. A quoi bon s'attacher aux autres, a quoi bon chercher a se faire des amis? Comment ne serait ce qu'accepter cette idée quand on ne croit plus aux paroles des gens quand ils vous disent tenir à vous? Comment accepter l'idée que quelqu'un puisse dire tenir a vous quand on a passé son enfance à pleurer le départ d’une mère et le manque d’amour d’un père qui ne vous voit que comme un moyen supplémentaire d’augmenter son réseau social. Quand la seule personne que l’on a un jour vraiment aimée vous a poignardée en plein cœur. Comment encore croire ce genre de paroles qui semblent être si irréelles, si surfaites? Comment accepter l'idée de s'attacher à un ami quand on est persuadé qu'il finira par vous laisser tomber, vous laissez seule? Et pourtant...

    Ne pas avoir une véritable famille aimante, cela a conduit Pearl à croire bien plus fort en la valeur amitié qu’en la valeur famille. Peut être un peu trop d’ailleurs quand on voit comment les choses avaient finie par tourner. L’amitié s’était transformée en amour et aujourd’hui, elle n’avait plus rien. Rien. Ni famille. Ni petit ami. Ni meilleur ami. Assise sur le rebord de son lit, vêtue d’une petite robe dans les tons beige, légèrement maquillée, les cheveux lissés et disposés au millimètre près, Pearl laissait l'une de ses jambes se balancer dans le vide, tout en laissant ses pensées vagabonder au hasard. Son père avait tenu à ce qu’elle participe à ce diner qu’il avait fait préparer pour l’anniversaire de sa seconde épouse. Une femme a peine plus vieille qu’elle. Une femme qu’elle ne supportait pas. Une femme qu’elle aimait tant critiquer quand elle passait encore ses soirées avec Keagan. Mais, une fois n’est pas coutume, ce soir n’avait pas échappé à la règle. Les paroles de la jeune étudiante avaient été déplacées lorsqu’elle s’était adressée de façon cynique à sa belle mère. Et finalement, son père l’avait renvoyée dans sa chambre, comme si elle n’avait rien n’était de plus qu’une gamine de douze ans qui avait fait une grave bêtise. Privée de repas. Au bord des larmes et songeuse, la jeune femme se laissait perdre au grès de pensées pas toujours très positives, loin de là…
    Mais bientôt, elle fut rappelée à la réalité, arrachée à ses pensées. Par un bruit. Un léger bruit de choc. Elle ne comprit tout d’abord pas d’où cela pouvait bien provenir puis, le son se fit entendre de nouveau alors, elle tourna la tète vers la fenêtre, fronçant les sourcils, se demandant ce que cela pouvait bien être. Elle se leva alors et traversa la pièce, ouvrant la fenêtre pour bientôt apercevoir une silhouette sombre juste là, à quelques mètres de sa fenêtre. Sa lèvre inférieure se mit alors à trembler légèrement. Elle aurait voulu pouvoir l’envoyer promener mais, aucun son ne voulu sortir de sa bouche. Elle ne s’attendait tellement pas à le voir là ce soir. Plus jamais même. Pas lui. Il avait bien essayé de l’appeler depuis cette nuit là. Il avait bien essayé de l’aborder dans les couloirs de la fac. Mais, elle avait ignoré ses appels, comme elle l’avait ignoré lui. Parce qu’il lui avait fait mal. Tellement mal. Il lui avait brisé le cœur. Ce cœur déjà si fragile. Il l’avait faite se sentir sale et honteuse, il lui avait donné l’impression de n’être rien de plus qu’un kleenex que l’on jette après usage. Il l’avait faite pleurer. Et pourtant, il était là. Et cela faisait battre son petit cœur de nouveau. Bien trop vite d’ailleurs. Tout en essayant de paraitre distante et désintéressée, elle se pencha par la fenêtre, sans le quitter des yeux, s’en sentant incapable. C’est alors d’une voix dénuée de toute émotion, d’un ton las qu’elle finit par s’exprimer. « Je peux savoir ce que tu fais là ? » Un léger soupir s’échappa de ma bouche alors que ma rancœur refaisait soudainement surface. « Non, laisses moi deviner. Tu n’as pas encore trouvée ta conquête du soir et donc, tu as pensé à moi c’est ca ? Désolée mais, je ne suis pas intéressée, bonne soirée ! » Mes mains se mirent a trembler légèrement alors que je m’apprêtais a refermer la fenêtre.

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Keagan T. Vermont
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MessageSujet: Re: juliette t'es là ? ▬ pearl. juliette t'es là ? ▬ pearl. EmptyMar 24 Nov - 19:14

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PEARL & KEAGAN

Était-il ce salaud de service ? Était-il celui qui ne s’attachait pas, même pour tout l’or du monde ? Était-il ce mec prétentieux ? Était-il celui qui s’en fichait des conséquences de ses actes ? Était-il borné pour ne pas tomber amoureux ? Trop de questions entouraient Keagan, qui les cultivait dans un champ d'énigmes. Mais pourquoi s’était-il refermé alors que son cœur ne souhaitait que s’ouvrir ? Pour une fois, il ne s’en fichait pas. Pour une fois, il comprenait pourquoi son palpitant s’accélérait quand la belle brune s’approchait de lui. Elle représentait beaucoup pour lui, néanmoins un soir il la considéra comme une liaison sans importance. Il était peut-être temps de lui avouer ce qu’il ressentait au fond de lui… c’était sans compter sur sa fichue fierté masculine qui ne le lâchait pas d’une semelle. Mais pour une fois, ne pouvait-il pas faire un effort ? Ne pouvait-il pas prendre le dessus ? Plus rien n’existait autour de lui quand il s’ombrait dans les yeux de la brune. Elle possédait un pouvoir sur lui, elle l’ensorcelait. Il se montra tellement stupide en couchant avec elle… bien qu’il en préservait un bon souvenir, il ne recommencerait pas enfin pas comme la dernière fois, pas en se comportant comme un salaud. Il ne tâcherait pas de la virer le lendemain. En temps normal, il ne tirait aucun précepte de ses erreurs, mais pas ce soir-là. Cependant, une fois n’était pas coutume pour le beau brun… pensez-vous qu’il serait encore capable de s’amuser avec elle ? Elle qu’il estimait tant et qui pourtant n’était qu’une fille, mais pas n’importe laquelle pour lui. Néanmoins, il était avant tout un prédateur sans foi ni loi. Alors pourquoi ne recommencerait-il pas ? Pour se reprendre une claque ? Pas question. Pour la refaire souffrir ? Idem. Il ne supporterait pas de lui faire mal une seconde fois. Il risquerait de la perdre pour de bon. Il ne comprenait pas sa propre réaction l’autre soir, non il ne comprenait pas… peut-être était-ce la plus facile mais aussi la plus lâche au lieu d’assumer ses actes, ses responsabilités… ses sentiments. Il les repoussait sans cesse, il ne les écoutait pas… mais au final, ils étaient présents et ils ne demandaient qu’une seule chose : s’exprimer. Ce qui n’était pas si simple avec une tête-brûlée comme monsieur Vermont. Un vrai borné de la vie celui-là ! Le maître en la matière. Nonobstant cela, il laissa tomber le masque. L’amour s’était emparé de lui, il s’en était écarté mais quand elle s’éloigna de lui ce matin-là, son cœur se serra, son ventre se noua… il en était amoureux tout simplement. L’amour ne s’expliquait pas et ne se contrôlait pas. En prime, il ne connaissait rien de l’amour, car il n’était dès lors nullement tombé amoureux. Il était entièrement novice dans ce domaine là. Il se trouva donc lâcher dans un monde inconnu mais qui ne lui déplaisait pas. L’inconnu ne lui faisait pas peur, alors inutile de vous inquiétez pour lui. Il saura rester raisonnable aux charmes des autres filles. Quoi, vous ne concédez pas une pareille chose ? À cause de ses antécédents pas très illustres en fidélité. Ne dites pas de bêtises, bien que Keagan ne représentait pas la fidélité par excellence, il lui arrivait de résister aux demoiselles quand il était en couple, car en tant que célibataire il ne se faisait pas prier. Il adorait user de son pouvoir de séduction. Mais par amour serait-il apte de laisser tomber les clins d'œil et les belles paroles ? Ou serait-il en mesure de n'être l'homme que d'une seule femme, de ne pas aller voir ailleurs ? Pearl connaissait parfaitement la réputation du ténébreux et elle en était quand même tombée amoureuse. N'était-ce pas de la folie que d'aimer un briseur de cœurs ? Non, pas si ce dernier l'aimer en retour. Quelle sensation de s'éprendre d'une personne, quel merveille de l'embrasser, quelle plaisir de se noyer dans ses yeux. Qui aurait cru une telle chose ? Qui aurait cru cela possible ? Aucun cartésien, peut-être quelques crédules mais avouez quand même que vous ne vous doutiez pas une seule seconde de voir ce cher Keagan touché en plein cœur. Il n'était finalement pas intouchable.

Pearl se manifesta et engendra la conversation. « Je peux savoir ce que tu fais là ? » Ce qu'il faisait là ? Très bonne question. Il endossait simplement le rôle de Roméo. Pearl ne semblait pas très enchantée de le voir, ce qui était un peu normal. Il ne la distinguait que trop peu, mais assez pour apercevoir son visage magnifiquement dessiné. Elle était sublime, son corps céleste, sa voix craquante et ses yeux… un don du ciel. « Non, laisses moi deviner. Tu n’as pas encore trouvée ta conquête du soir et donc, tu as pensé à moi c’est ca ? Désolée mais, je ne suis pas intéressée, bonne soirée ! » Il ne rétorqua rien alors que ses lèvres brûlaient d'envie de sortir une réplique, car il ne manquait pas de répartie. Il ne supportait plus de tourner en rond. Terminé de s’amuser, il était temps de passer aux choses sérieuses. Nan, lui sérieux ? Improbable ! Quand il s’avérait être un minimum sincère, ce n’était que supercherie. Il manipulait autrui pour en tirer quelque chose mais pas là… il n’en ferait rien. Là il ne souhaitait qu'une seule chose, celle de lui parler sincèrement. « Attends ! » Fit-il pour la dissuader de refermer la fenêtre. « Ce que tu avances, n'est pas la raison de ma venue. » Il ne détourna pas un instant son regard, même pour s'assurer de la présence du père de Pearl, qui risquait tôt ou tard de surprendre Keagan. « C'est la seule solution que j'ai trouvé pour te voir, étant donné que mes appels restent sans réponses et que mes tentatives de t'approcher restent vaines… Tu veux pas descendre pour discuter ? Ou même me donner l'autorisation de passer par ta fenêtre, ce ne sera pas la première fois. » Keagan s'était plus d'une fois aventuré chez Pearl sans que le père de celle-ci n'en sache quelque chose. Il escaladait quelques mètres pour se retrouver avec elle, mais uniquement en tant qu'amis, c'était l'ancienne époque.
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Pearl S. Montgomery
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juliette t'es là ? ▬ pearl. Vide
MessageSujet: Re: juliette t'es là ? ▬ pearl. juliette t'es là ? ▬ pearl. EmptyJeu 3 Déc - 23:03

I tried to hold on
But it hurts too much
I tried to forgive,
But it's not enough to make it all okay


Parce que parfois, on rencontre une personne, on évolue à ses cotés, les jours passent et se ressemblent. Et puis soudain, un jour, sans crier gare, votre cœur fait BOUM quand vous croisez le regard de ladite personne. Elle est toujours la même. Toujours cette personne que vous connaissez depuis un petit moment déjà, cette personne que vous appréciez, cette personne aux cotés de qui vous vous sentez bien. Cette personne qui vous fait rire, sourire et oublier les petits soucis du quotidien. Et pourtant. Ce que vous ressentez pour elle n’est plus pareil. C’est beaucoup plus fort. Tellement fort que vous ne comprenez tout d’abord pas. Que vous refusez l’évidence, les sentiments. Ce meilleur ami que vous voyez soudainement différent. Ce meilleur ami qui vous voit toujours comme la petite fille timide et bien sous tous rapports qu’il a rencontré dans un musée. Cette amie devenue une meilleure amie mais rien de plus. Peut être aurais je du continuer à refuser les sentiments que je ressentais pour lui. Peut être aurais je du continuer à me mentir, a fermer les yeux. A être celle qu’il voulait que je sois. Une amie, une épaule mais, rien de plus. Keagan me manquait. Bien plus que je ne voudrais jamais l’avouer. Keagan me manquait comme si en perdant son amitié, en le perdant lui, j’avais perdue une part de moi en même temps que ma fierté. J’avais osé lui avouer ce que je ressentais pour lui. Au mauvais moment. Quand il n’avait rien eu besoin d’autre qu’une partie de jambes en l’air. Quand il ne m’avait vu que comme un moyen d’oublier ce qui l’avait rendu si mal ce soir là. Je voulais juste oublier. L’oublier lui. Oublier cette nuit dans ses bras. Je me haïssais de ne pas réussir à m’ôter cette image de la tète, cette sensation et tous ces sentiments. Je me haïssais pour ce que je ressentais pour lui sans ne pouvoir rien y faire. Je me haïssais pour ce vide en moi que j’avais causé en lui avouant ce que je ressentais pour lui. Comme si j’avais pu espérer représenter, pour lui, autre chose qu’une fille d’un soir. Quelle idiote avais-je été pour croire que je pourrais compter plus à ses yeux que toutes ces filles qui défilaient dans son lit. Comment avais je pu croire que je pourrais être celle qu’il aimerait.

Et, sans que je ne m’y attende, il se trouvait là. Sous ma fenêtre. Comme si de rien n’était. Comme si nous étions toujours les meilleurs amis que nous étions jusqu’à ce soir là. Comme s’il n’avait pas joué avec mes sentiments pour me mettre dans son lit. Comme si… Voir son visage m’était douloureux. Voir son visage me faisait perdre le fil de mes pensées. Voir son visage faisait s’accélérer mon rythme cardiaque. Voir son visage me donnait tout envie de sourire que de pleurer. Et soudain tout se mélange. Le cœur qui se sert. Les mains qui tremblent puis se crispent sur le rebord de la fenêtre. Mon regard qui se perd, n’osant pas se poser définitivement sur lui. Mon cœur qui hésite entre l’envie de lui pardonner, de faire comme si de rien n’était, de lui sourire… Et l’envie de me débattre contre ce que je ressens contre lui, la rancœur et la peine. Tant de sentiments confus. Procurés par la vue d’une seule et unique personne. Tant de contradictions pour un si petit cœur que le miens. Mes lèvres qui tremblent. Ma bouche qui hésite sur les mots a prononcé. La rancœur qui s’exprime. Des paroles acides qui s’échappent et volent jusqu’à lui. Mes mains qui s’activent à refermer la fenêtre tandis que mon cœur me réclame de ne pas le faire. L’envie de pleurer qui me monte aux yeux. Sa voix qui me retient dans mon mouvement. « Attends ! » Mes lèvres qui tremblent de nouveau. Mon mouvement qui se brise. Sa voix qui retentit de nouveau pour tenter de me rappeler à la raison. Pour m’expliquer que je me trompe. « Ce que tu avances, n'est pas la raison de ma venue. » Encore heureux. Il n’aurait plus manqué que cela. Et pourtant, une partie de moi n’a pas confiance. N’a pas envie de l’écouter, par peur de souffrir a nouveau. Une partie de moi a peur d’être a nouveau proche de lui. Une partie de moi ne s’en sent pas capable. Et pourtant, l’autre partie ne réclame que cela. Mon cœur lui même brule d’envie d’écouter ce qu’il a à me dire. Et plus encore. Mon regard se pose sur lui. Un regard triste et hésitant. Il soutient mon regard puis, ne se démonte pas et reprend. « C'est la seule solution que j'ai trouvé pour te voir, étant donné que mes appels restent sans réponses et que mes tentatives de t'approcher restent vaines… » Je détourne le regard tout en poussant un léger soupir, de plus en plus tenaillée par cette envie de passer du temps avec lui, de parler avec lui durant des heures entières, comme nous le faisions avant… « Tu veux pas descendre pour discuter ? Ou même me donner l'autorisation de passer par ta fenêtre, ce ne sera pas la première fois. » Malgré moi, je laisse échapper un très léger rire amusé à l’évocation de ces fois où il avait escaladé jusqu’à ma fenêtre. Tel Roméo qui rejoint sa Juliette en cachette de la famille de celle-ci.

Mon regard supporte le sien. Mon envie d’être auprès de lui l’emporte sur la logique et la raison. Mon envie de lui pardonner supplante la douleur d’un cœur brisé. La résignation remplace la rancœur. Un léger sourire dessiné, bien malgré moi, sur mes lèvres, je relâche la fenêtre et fais un pas en arrière tout en ajoutant, d’un air détaché « Je te préviens Vermont, si tu tombes en montant, je ne viens pas te chercher ! »
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