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« Déjà remplacée... par elle » PV nina

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T. Saskia Jenkins
PETIT ADEPTE je m'initie à JM.
T. Saskia Jenkins

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MessageSujet: « Déjà remplacée... par elle » PV nina « Déjà remplacée... par elle » PV nina EmptyDim 6 Déc - 22:34

    Il faisait froid. Le vent s'était levé pour me faire frissonner. Pourtant, je refusais de fermer ma fenêtre. Je regardais les marques que j'avais faite sur le mur, comme un prisonnier compte ses jours restants avant de sortir de prison. Je n'avais pas de problème. J'ai voulu mourir durant les premières nuits. Je me couchais en boule sur le plancher. C'était plus frais que mon lit. J'avais chaud, j'étais agitée. Ce n'était rien comparé à ma compagne de chambre. Elle s'accrochait aux murs et se réveillait parfois en hurlant. Je me demandais ce que je faisais dans cette place de fous. Je n'étais pas une droguée. Je n'avais rien à faire ici. Un joint de temps en temps n'avait jamais tué personne. Tant que je ne tombais pas dans l'excès, je n'avais rien à craindre. Je pouvais arrêter quand je voulais. L'espèce de psychologue qu'on m'avait assigné disait tout le contraire. Il disait que si je n'arrêtais pas immédiatement, ma vie allait être en danger. Je me fichais un peu de ce qu'il disait. Cela dit, j'étais oubliée d'aller le voir et puisque je ne pouvais pas vraiment me fournir en drogue ici, je commençais à arrêter d'y penser très lentement. Je n'avais plus aussi chaud. Je dormais beaucoup mieux. Mon arrivée légèrement remarquée m'avait fait connaître par plusieurs des détenus patients. Je me suis isolée le plus possible des autres, mais j'ai finis pas me faire quelques "amis". Des gens louches qui me ressemblaient plus que ce que je ne le croyais. J'ai fais avec eux des trucs débiles dont je ne suis pas nécessairement fière. Heureusement, ça m'a aidé à passer le temps, à oublier à quel point je les détestais. Je n'arrivais toujours pas à croire qu'il m'avait envoyé en désintox. Enfin, c'était la sorcière qui lui servait de mère qui avait appelé la police. Pour moi, c'était la même chose. On m'avait enlevé ma chérie. Ma fille. Mon trésor. Je voulais la tenir dans mes bras, je voulais la serrer fort contre moi. S'il tenait à l'éloigner encore de moi, il devrait me passer sur le corps, et ce ne sont pas de petits gars en uniformes qui vont m'en empêcher. Lui, je ne savais pas pourquoi je pensais à lui aussi. Se l'avouer était bien trop difficile. On s'engueule comme personne, on se déchire, on se déteste. Mais on reste ensemble. Je m'ennuyais de ses lèvres, de son torse sur lequel j'avais l'habitude de me blottir… Je pleurais de rage toute seule dans ma chambre depuis qu'on avait emmené l'autre droguée. Car oui, j'étais bien une droguée.

    J'avais appris la veille que j'allais enfin être libérée, que j'étais guérie. Libre. Je n'ai pas pu dormir. Je rêvais de la prendre dans mes bras, de la regarder sourire à sa mère qui n'est plus une junkie. Je n'avais plus besoins de ça. Ces conneries, c'était avant. Jamais je ne m'abaisserais à lui dire qu'il avait raison sur mon problème. Il serait bien trop content. Je ne voudrais certainement pas lui offrir telle joie. Je préférais ne pas trop y penser. Ma relation avec lui était bien plus compliquée que celle que j'avais avec Lenia. Nous n'étions pas un couple ni réellement des amis, mais nous étions parents d'une merveilleuse fillette. J'imagine que je trouverais certainement quelque chose à lui dire en le voyant. Je le haïssais en ce moment. Il m'avait privé d'elle trop longtemps.

    Je n'avais pas envie de l'attendre. J'ai appelé un taxi quand j'eu terminé de m'occuper de toute cette foutue paperasse. Je voulais voir Lenia maintenant, tout de suite. Il devait être à L'appartement, sinon, la sorcière devait y être. Elle avait beau être la salope qui m'avait envoyée en désintox, je savais qu'elle ne ferait jamais de mal à Lenia. Je donnai un maigre pourboire au chauffeur quand il me reconduit à l'appartement. Je montai à la course toutes les marches qui me séparaient de ma chouette. Mes valises étaient légères de toute façon. La porte n'était pas verrouillée. Je ne m'attardai pas à ce détail. Je laissai tomber mes valises à l'entrée et je me précipitai jusqu'à la chambre de Lenia.

    « Chérie, maman est làààa… »

    Puis, je figeai. J'étais sur le seuil de la porte. Une autre femme l'avait dans les bras. Elle la berçait en lui chantant une berceuse. La colère montait en moi. J'étais partie à peine quelques semaines et on m'avait déjà remplacé? Elle pouvait très bien être une gardienne que Lennox avait engagée ou je ne sais trop. Pourtant, j'étais incapable de ne pas voir rouge. Je serrai les poings.
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Ninabeth Wardrove
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MessageSujet: Re: « Déjà remplacée... par elle » PV nina « Déjà remplacée... par elle » PV nina EmptyMar 8 Déc - 3:15

Je tenais cette petite fille dans mes grands bras. Une adorable pouponne minuscule et si fragile. Elle sommeillait doucement, blottie contre moi, serrant mon index dans sa petite main avec plus de force et de vigueur que ce qu'il semble. Tant de force venant d'une enfant si adorable m'étonne encore aujourd'hui. Autant sa vigueur que la force de ses sourires ou encore ses rires si puissants. Mais pour l'instant, elle ne fait rien de tout cela. Elle ne rit pas, elle ne sourit pas. Ses petites paupières se sont fermées bien qu'elle ait lutté contre la fatigue jusqu'au dernier instant, celui où Morphée l'emporta dans ses bras pour le pays des rêves. Elle est là, dans mes bras, je sens sa petite respiration faire gonfler son thorax contre le mien et un petit filet de bave couler sur mon chandail. Je n'aurais jamais cru pouvoir trouver ce genre de détails adorables puisqu'ils sont si anodins. Lenia repose dans mes bras depuis une bonne heure et je n'arrive pas à me convaincre d'aller la déposer dans son lit parce que, de un, j'adore ce genre de moments passés avec elle et de deux, j'ai peur de la réveiller. Elle me semble si paisible, là, maintenant. Plus le temps passait, plus je m'attachais à elle, plus que je ne le devrais. La fille de mon meilleur ami me rend aussi heureuse que lui peut le faire. Quand je prends soin d'elle, je me sens utile, je me sens bien. Tout est si simple avec cette enfant qui ne demande rien de plus qu'un peu d'attention, à boire ainsi qu'un minimum de propreté.

Quelques heures plus tôt, j'avais senti mon portable vibrer dans la poche de mon jean. Lennox avait besoin de moi pour un moment, c'est ce que son message disait. Je l'ai appelé aussitôt, bien que ce soit assez tendu et délicat entre nous deux depuis la dernière nuit que nous avons passé ensemble. Il avait envi de sortir un peu, de souffler et de s'amuser, surtout. Il n'avait pas réussi à rejoindre sa mère et vu l'heure à laquelle il comptait peut-être rentrer, ça ne lui plairait sûrement pas et il aurait encore droit à une de ces morales sur les pères responsables digne de sa mère. J'ai souris au bout de la ligne. C'était assez cocasse comme situation et ce l'était depuis le jour où j'ai appris que Lennox Barker avait un enfant. Évidemment, j'ai accepté de passer la soirée en compagnie de la jolie Lenia. Lennox savait que je ne lui refuserais jamais ça parce qu'on ne s'était jamais rien refusé à l'un et à l'autre et parce qu'il savait que j'adorais passer du temps avec sa fille. Lenia avait passé la majorité de la soirée à me faire de grands sourires, à rire et à gazouiller. Je lui avais donné un bain, son boire et avait fait mes travaux pendant qu'elle s'était assoupie pendant une petite demi heure. Ensuite était venu le temps de la déposer par terre pour qu'elle puisse mettre ses jouets dans sa bouche à volonté et étrangler ses peluches tellement elle les serrait fort.

Après trois quarts d'heure, la petite était tombée de fatigue, pourtant elle avait toujours envi de jouer. Ses sourires étaient de moins en moins prononcés et ses petites prunelles cachés par ses paupières qui battaient de plus en plus. Et voilà, elle était là, dans mes bras, à roupiller doucement. Cette enfant était tellement gâtée, mais c'était difficile de ne pas la cajoler quand on voyait ses jolis petits airs taquins, ceux de son cher père. Lennox faisait d'ailleurs un adorable papa gâteau. Qui l'eut cru! Alors que je le berce doucement dans sa chambre en lui chantonnant quelques berceuses, j'entends la porte de l'appartement s'ouvrir. Lennox rentre déjà? Je jette un coup d'oeil à ma montre et me dit que c'est carrément impossible qu'il rentre aussi tôt. Peut-être que sa mère a décidé de passer pour prendre des nouvelles. J'entends les pas s'approcher de la chambre, et d'une voix carrément trop stridente alors qu'un petit bébé dort dans mes bras, une jeune femme à l'air épuisé entre. Elle ne va guère plus loin que le seuil de la porte en me voyant. A-t-elle bien dit «maman est là»? C'est donc elle, Saskia. La mère de Lenia, la...je ne sais trop quoi de Lennox. À dire vrai, il ne m'en a pas beaucoup parlé. Il a mentionné son nom, expliqué rapidement la situation, mais sans plus. Je ne sais rien d'autre d'elle que c'est la mère de Lenia et qu'elle était en désintox. Je lui fais doucement signe de baisser le ton et voit rapidement qu'elle pompe sur place. Elle a l'air en colère et je ne comprends pas pourquoi. En chuchotant pour ne pas réveiller la petite, j'entreprends quelque chose.

« Bonsoir...Je suis Ninabeth, une vieille amie de Lennox. Je suppose que tu es Saskia. »

Je tente un léger sourire. Elle me semble instable, je n'ai pas vraiment envi de l'énerver. Pas devant Lenia.

« Lennox est sorti et m'a demandé de m'occuper de Lenia. Elle dort depuis une heure environ, tu as tout juste raté ses grands sourires. »
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T. Saskia Jenkins
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MessageSujet: Re: « Déjà remplacée... par elle » PV nina « Déjà remplacée... par elle » PV nina EmptyMar 8 Déc - 4:58

    J'avais attendu ce moment trop longtemps. J'avais dessiné un calendrier sur le mur de ma chambre pour cocher les journées passées avant ma libération. Je ne pensais qu'à mon unique but: Retrouver ma petite famille, serrer ma fille dans mes bras, la voir rire, me sourire… Je ne rêvais qu'à ses yeux pétillants de vie posés sur les miens, qu'à ses pleurs qui me déchiraient le cœur, qu'à ses rires qui me faisaient sentir… vivante. Je l'aimais autant que ma propre vie, voir plus. Après tout ça, j'aurais vendu mon âme perdue au diable pour qu'elle puisse sourire encore une fois. Merde, c'était ma plus grande réussite, celle pour qui j'avais continué à lutter contre l'envie de sauter par la fenêtre et rejoindre ma bande de fous en bas dans une ruelle. J'étais dingue. Une vraie folle. Je voulais la revoir à tout pris. Je n'avais pas attendu Lennox. Il devait aller me chercher, mais on m'avait libéré quelques heures plus tôt. Il ne répondait pas sur son portable. J'ai alors décidé de venir toute seule. Je n'en avais rien à faire. Si j'étais capable d'entendre ses doux gazouillis, ses hurlements à 3 h du matin, je pouvais bien payer un vieux chauffeur de taxi. Mon séjour en désintox m'avait tué pour mieux me faire renaître. Je n'avais plus envie de prendre un joint. Une bonne dose d'amour allait sûrement me suffire. J'en avais besoin, bordel.

    J'étais encore là, à regarder cette idiote tenir mon bébé, ma chérie. Elle avait un doigté que je n'aurais sûrement jamais, une douceur inégalée et un calme olympien. Je la détestais déjà. Lenia avait l'air si bien dans ses bras. Elle ne pleurait pas nécessairement quand je la prenais, mais j'avais l'impression qu'elle avait toujours été avec elle. Je tentais de me contenir. Je n'avais été absente que quelques semaines. J'essayais par tous les moyens de me rappeler qu'elle ne devait être qu'une gardienne qui ne venait que pour l'argent qui lui paierait une soirée au cinéma, que j'étais toujours sa mère. Je ne comprenais pas pourquoi j'étais si en colère. Ma réaction m'étonnait par son intensité. J'avais le goût de lui arracher Lenia des bras. Elle ne faisait que la garder dans ses bras, merde! Elle n'était pas en train d'embrasser tendrement Lennox en préparant un repas pour la famille. Je replaçai nerveusement une mèche de mes cheveux. Je devais être fatiguée par mes nuits blanches. Une bonne nuit de sommeil me ferait du bien. Je n'étais pas défoncée. Je n'avais même pas touché à un gramme depuis plus de trois semaines. Je n'avais pas été comme ça depuis que j'avais frôlé l'overdose. Je me retenais. Je serrais les dents le plus discrètement possible. Je ne voulais pas passer pour la folle qui se mettait à hurler comme une dingue quand elle voyait son bébé dans les bras d'une autre. Je respirai un bon coup, tentant de garder mon calme. Elle semblait gentille. Pourtant, je ne pouvais effacer cette image de mon visage. Celle d'une femme sans pitié qui allait tout chambouler dans ma vie.

    Elle me fit signe de baisser le volume, ce qui m'irrita au plu haut point. Elle croyait savoir ce qui était bon pour ma fille? Elle voulait jouer à ce jeu avec moi? Ce qui n'était qu'une simple attention pour le bien de Lenia sonnait comme une provocation pour moi. Avant même que je doive faire un effort surhumain pour contenir ma frustration, elle s'osa à se présenter gentiment comme une vieille amie de Lennox. Je laissai échapper un peu de ma rage le plus subtilement possible. Plus elle me souriait, plus je la haïssais. Premièrement, elle venait chercher mon trésor et la faire sourire à ma place. Deuxièmement, elle me faisait signe d'être un peu plus consciente que ma fille dormait. Troisièmement, elle jouait le rôle de la fille gentille qui ne faisait de mal à personne. Personne sauf moi.

    « Étrange, il ne m'a jamais parlé de toi. »

    Ça y est. Une petite réplique juste assez énervante pour qu'on puisse jouer le jeu à deux, qu'elle me déteste autant que je le fais. Son air angélique ne marchait pas avec moi. Ses petites répliques supposément attentionnées sur ma fille ne me faisaient pas rire. Elle insinuait clairement que puisque j'étais une mère indigne qui laissait son enfant seul en disant que j'avais manqué ses grands sourires qu'elle avait réussis à lui décrocher. Je ne pouvais pas penser qu'elle était une bonne personne même si c'était évident en la regardant. Elle m'était simplement insupportable. Sûrement parce que j'avais l'impression d'être Javotte ou Anastasie à côté d'elle.
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