« [...] Yes, i do. Hùm . . . » , répondis-je au téléphone.« Mademoiselle Harlow ! » , s'en suivit d'une voix masculine, énervée. « Hùm . . . I'll call you at eleven o'clock . . . Bye. , un regard vers l'interlocuteur, un regard noir. C'est bon, voilà. Vous pouvez continuer votre tirade, j'écoutais quand même pas. » , répondis-je à nouveau, tout aussi excédée d'avoir dû stopper la conversation. « Ce n'est pas une tirade, mlle Harlow, c'est une explication sur votre venue ici. Je sais que ce doit être dur pour vous, un tel changement, votre père aussi. C'est pourquoi nous sommes ici : pour vous aidez. J'étais énervée plus qu'autre chose et je répondis alors sans vraiment faire attention aux mots employés : « Mais qui vous dit que j'ai besoin de vos explications ? Et qui plus est de votre aide, de vos conseils. Je vais très bien, merci. Je ne vous aime pas, et encore moins cette thérapie débile. Je me passerai de l'aide d'un inconnu, quel que soit ses études en la matière. Surtout que les vôtre ne semblent pas grandiose. Vous ne voyez pas ? JE VAIS BIEN. Pas de choc, pas besoin d'aide, rien. »

je n'avais pas de problème, aucun. Parce que j'avais passé presque toute mon enfance - avec ma soeur - chez ma 'grand-mère' (c'est ainsi qu'on l'appelait dû à son âge, en fait, c'était l'ancienne voisine de ma grand-mère décédée.), à attendre que notre mère vienne nous reprendre comme elle l'avait promis et qu'au final, elle soit morte et entérrée et que j'appris alors seulement que mon père n'était pas mort et que sous l'annonce de la mort de ma mère, il était partit à notre recherche et nous avais trouvé ici et reprise, il pensait que j'avais un problème. C'est ainsi qu'il a fait appele à cet imbécile de psychologue. Je n'avais jamais raccourcis autant l'histoire de ma vie, mais c'est pas si mal. Ce n'est pas que ma grand-mère n'était pas géniale, que j'avais espéré que ma mère revienne ou quoi, non, jamais. En fait, je n'avais même jamais espéré qu'elle revienne, j'avais abandonné l'idée quand elle l'a promis. Pourquoi ? Car elle n'a jamais tenu aucune de ses promesses, et ça je ne l'avais pas oublié. A chaque fois elle se démerdait pour contourner sa promesse, ne pas la mettre en oeuvre, trouvant des excuses, ou étant trop prise par son travail, comme d'habitude. Seul ma soeur la croyait, malheureusement pour elle.

« Mademoiselle Harlow , plus vite vous me parlerez, plus vite vous pourrez partir. Et . . . » , il n'eût même pas le temps de terminer sa phrase que j'entrepris de le corriger : « Carlie. Ou Hyessàh, mais pas Mademoiselle Harlow, s'il vous plaît. » , le corrigeais-je, frustrée par le fait qu'on m'appelle toujours par mon nom de famille. « Qu'avez-vous contre votre nom de famille ? » , me demanda-t-il. « Rien, juste que si vous voulez 'qu'on se parle', il faudra m'appeler par mon prénom. J'en ai assez que ce soit : Mlle Harlow par çi, Wood par là et Miss Harlow ailleurs. J'ai un prénom et un deuxième en plus, y a du choix P*tain. » , lui répliquais-je, furax des formalités, furax d'être dans cette pièce triste et grisâtre avec cet imbécile et saoulant de psychologue. « Bien, calmez-vous, mademoiselle Har . . . Carlie, continuons. » Je roulais des yeux et répliquais : « C'est ça, 'continuons', que je puisse rapidement me tirer d'ici. » « Comment vous sentez vous par rapport à votre soudain retour chez votre père, après avoir appris les deux nouvelles ? Sa a dû faire un choc n'est-ce pas ? »

un choc ? On voit qu'il n'a jamais vraiment vécut de chose marquante, destabilisantes ou quelque chose du genre dans sa misérable vie. J'avais une forte envie de lui répliquer : à votre avis ? Comme se sent-on lorsqu'on apprend que sa mère et morte sans tenir pour la inième fois sa promesse, qu'on vient de découvrir que l'homme venu nous reprendre n'est pas le frère de sa mère ou tout autre parent mais son propre père et qu'en plus, il n'était pas mort ? Bien voyons, très bien, extrèmement bien. Pourquoi avoir un choc ? Sa fait rien n'est-ce pas ? D'apprendre qu'on est orpheline et la seconde d'après que son père censé être mort viens de réscucité et est ultra riche ? Oh non, ce n'est pas choquant. Mais je me contiens, je restais calme, indifférente et cherchais une réponse qui lui conviendrais, qui me laisserais tranquille sur ce niveau là. En fait, la nouvelle m'avait choqué, certes, mais sans plus. J'avais arrêter d'espérer alors cette nouvelle m'avais un peu bouleversée, mais c'était passé. Comme à chaque fois. C'est ma soeur qui était choquée, bouleversée, ébahie et aux anges à la fois qu'attristée, chagrinée, non dévastée. Elle se faisait assez de sang d'encre pour elle et pour moi avec, je n'avais nulle besoin d'en rajouter. Non, je devais être là pour l'aider, pour lui rendre la tâche plus simple, pour lui faire chasser toutes ces mauvais sentiments. C'était mon rôle. Celui depuis toujours que je m'étiais attribuée. Elle s'inquiètais à elle seule pour nous deux, et moi je m'occupais d'elle, je l'aidais comme je pouvais.

« Certes, ce fut un énorme choc, au début. J'ai dû apprendre à l'encaissé, j'ai l'habitude, alors sa va, c'est passé. C'est . . . merveilleux de retrouver un être . . . cher ? De voir qu'on est plus seul, qu'on est plus orpheline. Non ? » , Lancais-je, tentant d'en être convaincue, mais douée en mensonges comme je l'étais, ce fut impossible. « C'est à vous de me le dire. Vous devez être perturbée pas la mort de votre mère, mais vous ne semblez pas vouloir y faire face ou l'accepter. Pourquoi ? » Comme à chaque fois, il se mêlait et affirmait des choses qui ne le concernait pas. « Ma mère . . . était morte bien avant ça pour moi. Je n'ai jamais espérer qu'elle revienne me chercher. Je savais qu'elle ne tiendrait pas sa promesse. Elle y a échappé, comme toujours, cette fois à cause de la mort - ou grace ?. Et je l'accepte totalement et y fait face, ne vous inquiètez pas pour ça. » Il ne semblait pas satisfait de ma réponse. Comme chaque psychologue. Mais il préféra ne pas s'aventure rplus loin pour aujourd'hui, me sembla-t-il, car il changea de sujet. Avait-il compris que je me serais encore énervée et que cette fois j'aurais claqué la porte avant l'heure ? « Bien, passons à autre chose. Avez-vous beaucoup d'ami(e)s ? » , me demanda-t-il. Petit marrant va. Non, je n'en ai aucun. Ben oui voyons, je ne suis pas une no life, je sors, même si je suis nulle en relations humaines, je mme débrouille. « Des amies ? Facilement trois, quatre, peut-être plus. » Il me regardait bizarrement, peut-être réfléchissait-il ? « Vous ne semblez pas être très ouvert, vous me semblez un peu renfermée, antipathique. Vous sortez beaucoup ? » Il ne semblait réellement pas très qualifié. Cet imbécile inssinuait des conneries. « Je suis très OUVERTE et EXTRAVERTIE. J'y peu rien si je suis NULLE en relations humaines, bordel. Et OUI, je sors beaucoup. Puis, c'est pas le nombre d'amis qui prouve ces conneries. Je préfère avoir quelques bons amis plutôt que trente-six-milles cons lèche-bottes et faux-culs. » Il arqua un sourcis et s'enfonça dans son siège. Intimidé ? Il y a de quoi voyons. J'étais frêle, petite, fine et mince, semblait limite sans défense devant les tailles imposantes des autres. Je ne fais aps mon âge, je semble plus jeune, innocente et tout ce qui va avec. Tout ça est trompeur. Surtout quand je me met à engueuler les gens. Je sors vite de mes gongs et là, sa explose et impressionne. On se dit : Comment une fille aussi petite et frêle peut sembler si intimidante ? C'est mon secret.

« Bien, bien. Et des connaissances ? » Il semblait un peu mal à l'aise, tant mieux. J'espère seulement qu'il ne racontera pas trop de conneries à mon père. « Oh, ça . . . Pas mal. Je ne saurais même pas mettre un nombre dessus. » Il leva les sourcils e tpris note sur sa feuille. A s'en demander à quoi cela pourrait l'aider. « Qu'est-ce que vous écrivez là ? » Il leva les yeux, surpris. « Ce que vous me dîtes, des pronostiques, ectetera. Des choses ennuyeuses et ininteressantes pour vous. » J'arqua un sourcil puis les fronça. « Il y a pleins de choses qui m'intéresse, en particulier votre petit bout de papier sans grandes importance, comme vous dîtes. » Je roulais des yeux, il enchaîna et pris l'opportunité que je lui avais malheureusement lançée : « Et qu'est-ce qui vous intéresse dans la vie appart mon bout de papier ? » Je soupirais, j'étais vraiment nulle niveau paroles. « Pleins de choses. Mes études, les livres, les gens, sortir, l'ordi, le sport, et j'en passe. » Il écrivait, encore. Je me demande bien quoi. « Et comment vous décririez-vous ? » Là, il me posait une colle. Généralement, je me décris pas, point barre. Je suis ce que je suis. « Chiante, lunatique, susceptible, nulle en relations humaines. J'ai pas mal langue dans ma poche, j'suis franche et je mâche pas mes mots. Je dis les choses en face des gens, je déteste le faire derrière leurs dos. Je suis fêtarde, je tiens pas en place mais peut m'avérer calme et patiente pendant . . . un centième de seconde. Il paraît que j'suis altruiste et douce, sympathique et attachante. Après, j'en sais rien. Je suis rusée, maligne et intelligente, j'utilise ces atouts. Extravertie aussi, je m'en fous de ce que pense les gens, c'est sûr. Je suis qui je suis quoi. » Il écrivait encore et encore, à croire qu'il ne s'arrêterait jamais. « Hùm . . . » J'observais ma montre. Enfin ! « YOSH ! » Il sursautait. « La séance est finie. BYE ! » Il n'eut rien à dire que j'avais déjà quitté la pièce et claqué la porte. J'étais enfin débarassée de cet imbécile et ses questions toutes aussi débiles et inutiles.

« Hyessàààh, Lilwëeeeen ! » Ca, c'est mon père, beuglant comme à son habitude et nous appellant respectivement par nos deuxième prénoms. Pourquoi ? Parce que c'était lui qui les avait choisis. Maman et lui en avait parlé un jour, des prénoms féminin qu'il préférait. Il avait rit mais avait répondu que c'était ces deux là. Ma mère était d'accord, même si elle en préférait deux autres. Et c'est ainsi que maman nous avait donné nos deuxième prénoms. Un souvenir de votre père, avait-elle dit. « Yes, i am. » Avions-nous répondu en coeur, ma jumelle et moi-même. Généralement, ma soeur et moi parlions en tel ou tel langue, vieille habitude. Parfois anglais, d'autre français parfois même en neerlandais. On connaissait quelques langues, trois ou quatre, après avoir séjourner dans leur pays respectif. « Venez un peu, j'ai quelque chose à vous annoncer. » Moi, j'étais encore en plein problème de mathématique et je commençais à trouver la solution, de ce fait, je préférait ne pas directement me laisser distraire pour ne pas oublier cette solution possible. « Papa, attend une seconde, j'finis mon prob' de math. » Il n'a pas répondu à cela mais j'imagine qu'il avait acquiesé sinon il m'aurait crier un deuxième 'Hyessàààh'. Quelque sminutes plus tar, j'avais enfin démêlé le noeud du problème et avait rapidement trouver la réponse. « Daaaad. I've finished my homewoork. » , avais-je lançé joyeusement en descendant les escaliers. J'étais rapidement arrivée dans la pièce où l'annonce allait être révélée. J'observais mon père et ma soeur sourire, joyeux. Moi-même à mon tour j'avais envie de sourire, à les voir aussi content, mais j'étais sceptique quand même sur l'annonce.

« Bien, j't'écoute, pa'. » Il posa son regard sur moi, il semblait un peu plus tendu à me l'annoncer. Pourquoi ? J'arqua les sourcils. Il parla : « Assieds-toi, Carlie. » Je fronçais à présent mes sourcils, observant toujours son air bizarre. Ce ne devait pas être une nouvelle aussi réjouissante pour ma soeur que pour moi. J'obtempérait et écoutait la suite. « Voilà, j'ai trouvé une magnifique petite maison à New Heaven. L'école semble étonnement géniale. J'aimerais m'installer là-bas . . . avec vous deux, cela va de soie. » J'étais ébahie, totalement choquée, je me demande même si à ce moment-là, je n'avais pas les yeux aussi grand ouvert que ma bouche. « Te fous pas de ma gueule. Tu veux quitter ton boulot, cette maison, cette ville ? Toi qui la chéri tant ? » J'étais partagée entre un certain entrain et une colère bien présente, je ne savais même pas pourquoi. « Je ne quitterai aps mon travail, proprement parler. J'ai été muter, j'ai reçu une promotion qui plus est. C'est pour ça, en partie que j'aimerai aller vivre là-bas. Puis on pourrait recommencer sur de nouvelles bases, à zéro. » J'essayais de me calmer. Je devais rester objective. Au moins je n'aurai plus à subir le passé et cela rendrait heureuse et ma soeur, et mon père. Puis, je recommencerai à zéro. Et plus de cet imbécile de psychologue à la noix. J'obervais ma soeur, elle semblait presque me suplier silencieusement d'accepter . . . « Bien. Allons-y, à Machinchose-ville. » Je n'avais pas l'air très excitée comparer à ma soeur, mais au moins elle avait le sourire et mon père semblait le reprendre aussi. Cela me suffisait. « Yesss, jum's, t'inquiète, on va s'éclater là-bas. » Je souris, elle avait toujours le don de me remonter le morale et de donner envie de telle ou telle chose.

Il est honze heures. Je devais téléphoner à Hyesaàbellà. Je montais donc dans ma chambre et me saisit rapidement du combiné, tappant le numéro et le mit à mon oreille, patientant difficilement. J'étais comme ça : impossible de tenir en place, de patienter quelques secondes pour quoique ce soit. Ainsi j'avais déjà commençer à ma balancer sur chaque jambes, tapper du pied quand enfin mon supplice fut arrêter. « Hyesaàbellà ! It's Carlie ! How are you ? Fine, thanks. » Comme d'habitude, nous parlions de tout et n'importe quoi, particulièrement de nos derniers potins et nouveautées respectives. Je n'arraitais pas de repousser l'échéance du : aaaah, et lundi je pars à New Heaven. Comment le lui dire ? « Hey, C. , comment ça se passe avec Blaze ? Vous vous tournez toujours autour ou tu as pris l'initiative ? » Qu'elle commique celle-là. Elle prenait des constatation sur pas grand chose. « Bellà, combien de fois dois-je te dire qu'il n'y a absolument rien entre Blaze et moi ? C'est juste . . . un très bon ami. » C'était vrai, enfin, presque. « On me la fait pas à moi, C. , je sais que tu l'intéresses et toi aussi. Tu est amoureuse de lui depuis primaire, alors te fous pas de ma gueule ! » Pas tord, mais depuis, j'étais passée à autre chose ? N'est-ce pas ? « Bellà, c'était en primaire comme tu dis. J'suis passée à autre chose. C'est juste une amourette de petite enfant, j'ai plus sept ans. » Je l'entendis soupirer, elle devait être exaspérée que je lui ressorte la même tirade à chaque fois. « Comme tu veux, C. Moi je te dis qu'il te plait et c'est de même pour lui. Tu devrais fonçer. » Je soupirai, un peu énervée, pour changer.

« De toute manière, même si c'était le cas - ce qui ne l'est pas - je n'aurai pas le temps. » Haan, sa y est, j'étais lançée dans le sujet. « Comment ça : pas le temps ? » Je me retins de lui dire que je partais lundi. Ca ne se fait pas par téléphone, non, je devais lui dire face à face, lui faire mes . . . adieux ? « Hùm . . . What do you do at the weekend ? » Je l'entendis posé le combiné, tiré quelque chose et tourner des pages, reprendre le combiné et lançé un : « Hùùùùùm . . . riiien. Pourquoi ? » Je baissai les yeux avant de les rouler, je m'étais résolue, fallait que je le fasse. Je ne pouvais aps partir sans rien dire. « Je dois te parler d'un truc important. » Elle resta muette avant de reprendre la parole : « Tu peux pas me le dire maintenant ? Tu sais que je suis impatienteeeùh ! » Je roulais des yeux, c'était bien elle ça. « Désolée, je préfère t'en parler face à face. » J'attendais alors sa réponse, elle aurait put refuser, mais je savais instinctivement qu'elle ne le ferai pas. « D'accord, C. » Je souris, mais ce dernier se dissipa bien vite. « Je dois te laisser. A ce week-end. Goodbye. »

Le week-end arriva rapidement. Je m'étais levée en retard, pour changer et m'étais lavée en quatrième vitesse. Habillée d'un slim clair, de balleries noires, d'une tunique bleu flashant surmonté d'une ceinture noire, je n'avais pas pris la peine de me coiffé, j'étais partie à sa rencontre, dans notre endroit, cheveux mouillés et emmêlés. Fort heureusement, je parvins à rattrappé un peu mon retard et ne la fit poirôter qu'une vingtaine de minutes. « Bellà ! Désolée ! Sorry ! Pardon, milles excuses. J'ai pas entendu mon réveil et tout et tout. » Elle s'était rpidement tournée vers moi, étonnée de me voir aussi éssouflée et les cheveux aussi mouillés et emmêlés. « Euuh . . . Calme-toi, Carlie, tu vas me faire un arrêt cardiaque si ça continue. T'aurai put au moins prendre la peine de te sècher les cheveux, tu vas attrapper un rhume. » C'est fou ça, je la fais poirôter et tout ce qu'elle trouve à me dire c'est que je vais attrappé un rhume parce que je n'ai pas été assez en retard. Elle avait le don de me faire rire pour peu, tout ça parce qu'elle s'inquiètait plus des autres et de leurs santés que des excuses parce qu'on est en retard. « Pourquoi tu ris, C. ? » En effet, j'avais éclaté de rire après avoir plus ou moins repris mon souffle. « C'est toi qui me fait rire. Tu t'inquiètes toujours de ma santé alors que je te fais poirôter pendant x temps. Tu devrais me passer un savon plutôt, non ? » Elle sourit à son tour et haussa les épaules.

On passa la journée à faire les boutiques, rire et s'amuser, on aviait pas de soucis pour l'argent, toutes deux venant de familles plus qu'aisée. Et s'amuser ? On se suffisait largement, nous et nos délires. Mais vint le temps de cette fameuse chose importante que j'avais à lui dire. On était assise à une table, sirrotant nos milk-shake, finissant de rire sur la blague qu'elle m'avait lançée. Ce fut elle qui me rappella à l'ordre et ainsi que je dû entreprendre de le lui dire et faire mes adieux. « Hyesaàbellà . . . » Elle me regarda gravement, sachant que je ne prononçait son prénom en entier que lorsque j'avais un truc vraiment important à lui annoncer, ce qui était très rare. « Je quitte la ville. Mon père a décidé d'aller s'installe rà New Heaven. Ma soeur est d'accord, donc je le suis aussi. » Sa mine devint triste et surtout étonnée. Elle tenta deux fois de parler et fini par réussir à la troisième : « Et tu pars . . . quand ? » Je baissai le regard, chose que je faisai que rarement, très rarement. « Lundi. » Elle fut doublement surprise. On avait passé notre enfance ensemble, toutes ces années où on s'était jamais disputées, toujours soutenues, chose très rare dans une relations d'amitié habituelle. Et là, on se quittait. Et cette fois, pas pour quelques jours ou semaines voir mois. C'était sans doute pour quelques années, voir une vie entière. « Quoi ?! Mais . . . Tu es vraiment d'accord ? » Elle semblait perdue. Devait-elle approuver en silence ou contre-dire cette décision ? Elle ne savait probablement pas. « Eh bien, je n'ai pas trop le choix. Mais tu sais, ça à l'air pas mal là-bas . . . Puis on pourra rester en contact par mail, lettre et tout le toutim. » Elle expira bruyamment, se calma et se força un sourire. « T'as raison. C'est peut-être mieux pour eux ainsi que pour toi. Mais tu vas me manquer ma puuuce. Tu m'écriras toutes les semaines ! Non, tous les jours ! Promis ? Allez, promet le moi ! » Je souris, contente qu'elle ne m'en veuille pas de trop. « Tu vas me manquer aussi, énormément, cocotte. Je te le promet, je t'écrirai tous les jours, Hyesaàbellà. » C'est ainsi que je fis mes adieux à la fille qui comptait le plus pour moi. Lundi j'eut le temps de faire un rapide aurevoir à ma classe, mes voisins et dû m'en aller, aussi rapide que j'étais venue.

« On est bientôt arrivé ? » lançais-je. « Nàààn. » , n'avais-je reçut que pour réponse. « Et maintenant ? » , ils soupirèrent, je souris. « T'as demandé la même chose y a cinq minutes. » Je me redressa sur le siège. « Aaaah, donc on est cinq minutes plus proche de New Heaven ? » Ils roulèrent des yeux et soupirèrent. « Ouai. » , avais encore répondu mon père. « Géniaaal ! » , avais-je lançé juste après. Je n'étais pas patiente et rester assise dans une voiture même quelques minutes m'exaspérait au plus au point. Ils le savaient et ne pouvaient s'empêcher pourtant de soupirer, parfois s'énerver. « I feel sleepy. » Ma soeur haussa ses sourcils et sourit : « Bien, bien, dors alors ma chérie . . . sa nous fera des vacances. » Je soupirais. « Renesmée Lilwën Harlow, je vous ai entendue, idiote. » Elle sourit et haussa les épaules. « J'y peux rien si je n'arrive pas à être discrète. Ce qui est sûr, c'est que toi, tu ne gagneras jamais le prix de discrètion, tandis que moi, j'aurai encore une petite chance. » J'ouvris la bouche pour répliquer mais me retins, j'avais aps envie de pourir encore plus l'ambiance. Je croisais les bras et tournait la tête, signe d'un boudage. Quand à Renesmée, elle souriait puis tirait la langue, triomphante et fière.

Quelques temps plus tard, j'étais toujours dans la voiture. Je ne me sentais pas spécialement bien. Peut-être était-ce le trajet ? La voiture ? Je n'ai jamais vraiment aimé utiliser les transports en commun et particulièrement la voiture car c'était petit, étouffant et énervant. J'avais ouvert grand la fenêtre et était presqu'allongée de tout mon long. Moi et les 'longs' trajets ont étaient pas amis. J'entendais la voix de ma soeur s'élevée doucement : « Are you feeling ok ? » Je soupirais et hochais négativement la tête. « I am not feeling well . . . » Je soupirai et observais le ciel, il était bleu clair et le temps semblait au beau fixe, comparé à moi. « Hùm, ça va, on va arrivé. Je tourne deux fois à droite ici et au prochain feu rouge, à gauche e ton y est. » Bien, une bonne nouvelle, enfin. « Hùmm . . . tant mieux. » Et en effet, quelques minutes plus tard, mon père s'était garé dans l'allée et j'avais enfin put sortir de cette foutue boîte à conserve. Je m'étai sans doute relevée trop vite car j'eut la tête qui tourne avant et tituba jusqu'à l'entrée. Vu de l'extérieur, c'était en efeft une magnifique villa. J'entrais à l'intérieur et souris directement en voyant la merveille. Tout aussi beau ! Bien vite, je fis le tour de cette dernière et décidais de ma chambre avant d'aller chercher mes affaires et les monter pour déballer le tout. J'allai commençer au point zéro, enfin et heureusement. J'avais quinze ans à cette époque et était des plus enjouées à l'idée finalement.

C'est ainsi que mes années se passèrent avec beaucoup plus de facilité qu'avant. Je n'avais plus ma mère mais ma vie était stable, enfin et je pouvais sourire sans avoir en tête de mauvaises choses. J'étais . . . aux anges. Même si ma meilleure amie, Hyesaàbellà me manquait ainsi que tous les autres, j'étais bien, ici à New Heaven et ne comptait pas partir de si tôt, oh non. Surtout que les choses deviennent intéressantes avec junk-machine.com, moi et les jeux de 'cap ou pas cap ?' avons toujours été de très bons amis. Donc, moi, Carlie Bleyhne Harlow, certifie que je relèverai les défis et les gagnerai car je suis la meilleure à ce jeu.