« Even If The Day are The Same… » <Slevin>

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Daisy Stewart. Hum, cela faisait bien longtemps que nous n'en n'avions pas parler. La dernière fois elle venait d'apprendre que son petit ami était mort. Elle s'en souvenait comme si c'était hier. C'était une belle journée d'hiver, tellement belle quand on aurait crut que c'était le printemps. Les oiseaux gazouillaient dans les arbres qui bordait la résidence de Privet Valley. Daisy Stewart, petite blonde de 18 ans préparait un pique-nique pour elle et son amoureux Teddy Roberts qui devait la rejoindre. Il était en retard d'une dizaine de minute mais Daisy ne s'en offusquait pas, elle n'avait pas terminer de ranger leur panier où elle avait entassé sandwich, coca et gateau au chocolat. Ils avaient prévus d'aller manger le tout à la plage, l'endroit où ils s'étaient rencontrés pour fêter leur trois ans ensemble, un grand jour.
Puis Tracy Bordon, leur meilleure amie commune, avait déboulé dans la maison et avait annoncé, en pleurs la nouvelle à Daisy. Tommy s'était tué au carrefour de l'allée central, il roulait trop vite, justement parce qu'il ne voulait pas être en retard. Tracy avait tout vu, elle déjeunait avec son journaliste de copain à un café non de loin de là. Au début, Daisy n'avait pas comprit, avait rit même puis elle avait comprit que c'était vrai. Là alors elle avait une réaction trés bizarre, elle était montée dans sa chambre, s'était assise au bord de la fenêtre puis s'était laissé tombée de l'autre côté. La jeune femme n'eut aucune séquelles a part de vilains bleus en se reveillant trois jours plus tard à l'hôpital. S'ensuit la "vie aprés", l'enterrement, les pleurs, la déprime, l'envie de continuer qui disparait. Daisy passe son diplôme et apr elle ne sait quelle miracle réussit à l'obtenir. Elle enverra son dossier à différentes universités locale et s'autorisiera une seule de l'Ivy Elite. Autres miracle, elle fut acceptée à Yale et c'est en cet occasion que Daisy y vit un nouveau départ à prendre.
Quelques mois plus tard, Daisy faisait ses valises et quittait sa petite maison d'Albuquerque et tout ses mauvais souvenirs pour l'Amerique et l'université, ce qui nous méne à l'instant présent.

C'était une belle journée, ce matin Daisy s'était reveillée dans sa chambre universitaire seule et avait enfilé un jean ainsi qu'unpetit top rose et un gilet de la même couleur, elle s'était maquillée trés légérement avait nouée ses cheveux en une queue de cheval puis était partie en cours. La musique était définitivement sa passion et c'était ce pourquoi la blonde avait choisit ce cursus précis. Ici, elle pourrait étudier le piano, l'histoire de l'art et toutes ces choses qui la passionnent depuis tant d'années. Elle qui, normalement, devait devenir coach des cheerleaders dans son propre lycée avait finit par revenir à son premier amour : l'art de la musique et de la mélodie. Même si Daisy souffrait affreusement de la mort de Tommy, au moins, la musique arrivait à lui faire oublier sa douleur, le temps des cours.
Il était environ 16heure et la journée s'était écoulée bien trop lentement au goût de la jeune femme alors elle décida de se faufiler dans l'amphithéâtre où se trouvait le piano du vieux professeur Jenkins et effleura les notes du bout des doigt lorsqu'elle entendit quelqu'un entrer bruyamment.

Depuis maintenant presque deux ans, Slevin Oleson n'était plus le même lorsqu'il se réveillait le matin. Son café ne goûtait plus pareil, les oiseaux chantaient différement. Bref, tout avait changer du tout au tout et Slevin aussi... Il voyait tout en noir, il parlait presque pas, il consommait beaucoup et par dessus tout, il était renfermer comme une huître. Plus aucune émotion de sortait de lui. Tout cela résultait dans la perte de sa fiancée. Presque deux ans en arrière, Slevin vivait paisiblement dans une petite maison de Caroline du Nord, avec sa nouvelle copine. Il avait apprit quelques mois auparavant, qu'il allait être papa. En cette journée fatidique, tous les rentraient d'une écographie. La jeune femme était enceinte de 7 mois, de deux jolis bébés en santé. Slevin n'en était que plus heureux. Elle lui avait demander de pouvoir aller à une fête en son honneur. Slevin avait accepter et l'avait laisser quitter avec des copines, qui avaient une voiture. Le lendemain matin, lorsqu'il se réveillait, Slevin était seul dans son lit... Il téléphona un peu partout, mais il n'eut aucune information sur sa douce ou l'endroit ou elle aurait pu être. Il fit le tour des hôpitaux de la région, mais en vain. Personne ne l'avait vu. Les minutes passèrent, puis les heures, puis les jours, pour finalement devenir des mois. Puis un matin, il reçu très tôt un téléphone d'un hôpital, qui avait reçue un corps qui demandait identification. Il l'avait retracer grâce à une photo dans un porte-feuille ... Slevin se rendit à l'hôpital et reconnue sa douce de la fenêtre. Il ne pu jamais entrer dans la salle. C'est à ce moment que son monde s'effondra...

Slevin cogna son réveille lorsqu'il l'entendit sonner. Il avait toujours peur que ce soit à nouveau l'hôpital. Il se mit l'oreiller dans le visage et se rendormit. Lorsqu'il se réveilla et qu'il se leva, il était 15h00. Il regarda tout autour de lui dans son grenier se se décida à sortir. Il alla prendre une douche d'abord, se revêtit de ses habits traditionnel: Jeans noirs et veste noire. Puis sortit de son grenier et de sa confrérie. Il en avait assez de toujours être au même endroit. Et comment c'était son habitude, il se laissa guider par ses pieds. Cette fois, il fut attirer par l'amphithéâtre de l'université. Sans comprendre pourquoi. Mais du hall, il entendit quelques notes. Il traîna donc les pieds en entra dans ce lieu. Il vit une jeune femme sur la scène.

Je te dérange... Je peux partir...

Il était fixe sur ses pieds, mais tout de même prêt à repartir, si elle lui demandait.

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« Non pas du tout ! Tu peux rester. »

« … Je m’appelle Daisy Stewart et toi ? »

Les amphithéâtre, Slevin ne connaissait pas vraiment. En fait si, mais il ne faisait plus vraiment attention à ce qui c'était passer pendant sa fuite... En Californie, il avait prit des cours de théâtre, c'est son orienteur qui lui avait conseiller, question d'élargir son horizon poétique. Slevin avait bien aimé l'idée, jusqu'à ce que sa tante se mettre dans l'histoire et qu'elle commence à lui dicter tout ce qu'il devait faire. C'est alors qu'il apprit que son père était de la partie. Alors la veille de la représentation, après la générale, il fit ses bagages et repartit pour la Caroline du Nord. Sans un mot, ni rien. C'est à cette expérience des amphithéâtre que Slevin se raccrochait. Et il avait toujours un petit sourire en y repensant!

Quoi qu'il en soit, il se retrouvait maintenant devant une jeune femme, qui jouait du piano. Il se souvenait de quelqu'un près de lui qui en jouait. Elle adorait le réveiller le dimanche matin tôt, avec quelques petits airs. Slevin lui, restait soit assit dans son lit ou se levait pour aller rejoindre sa douce et simplement l'écouter jouer. Elle adorait frapper délicatement les touches du piano avec ses doigts. Elle disait que lorsqu'elle jouait, le temps s'arrêtait.

Alors à cette instant même, l'instant ou la jeune femme se retourna vers lui pour le regarder avec un petit sourire, Slevin réalisa que le temps c'était remit à tourner. Que tout avait recommencer à vivre... Et que son souvenir avait à nouveau disparu... Il la regarda avec un petit regard vide. Ce qui le frappa le plus, ce n'était pas qu'elle le détaillait du physique non, mais c'était ses vêtements qu'elle fixait. Bien que ça le frappait, il n'était pas plus étonner qu'il le fallait. Car, il savait bien qu'il n'était pas vraiment présentable en se moment, pour aller à une soirée mondaine. Mais il s'en fixait un peu. Il s'habillait comme il le voulait et se foutait de l'avis des autres.

Elle lui répondit qu'il ne la dérangeait pas du tout et qu'il pouvait rester. Il repéra alors un banc à côté de lui, mais hésita à s'asseoir. Il ne remarqua pas tout de suite qu'il y avait un silence, trop occupper à choisir entre rester ou partir. Puis il remarqua. Le silence était un peu lourd, mais lui ne parlait presque pas, alors quelle différence. Puis elle brisa le silence et lui dit qu'elle s'appelait Daisy. C'est au moment ou elle se retourna complètement vers lui que Slevin décida finalement de s'asseoir sur le banc qui était tout à coté de lui.

Slevin Oleson.

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Daisy voyait bien que le jeune homme était perdu dans ses pensées, alors pour détendre l’atmosphère elle se mit à jouer « Silent Night » à la version Dr House. Les notes commencèrent à se faire entendre et Daisy laissa ses doigts glisser, transportée comme à chaque fois qu’elle faisait du piano. Elle entendit quand même le nom du jeune homme : il s’appelait Slevin Oleson. Slevin… C’était un nom plutôt original Daisy ne l’avait jamais entendu dans son lycée d’Albuquerque il n’y avait que des Troy, des Summer, des Ryan et des Matthew. Ici,les gens semblaient vouloir sortir de la norme et arborait des prénoms plus farfelues les uns que les autres. Tommy, de son vivant, n’arrêtait pas de se moquer de ce genre de prénom et s’était même un jour moqué du siens en disant que Daisy était le prénom de la chienne de la grand-mère de son meilleur ami. Elle lui avait fait la tête pendant deux minutes puis il lui avait caressé les cheveux en riant et elle avait finit par s’effondrer dans ses bras baraqué comme à chaque fois. Elle était tellement bien avec Tommy. Les choses étaient si simple, il n’y avait pas à réfléchir, juste … S’écouter, rire, manger de la pizza et faire l’amour sur le toit de la maison. Il avait embellit son adolescence d’une si jolie façon qu’aujourd’hui elle avait l’impression qu’on l’avait arraché à son passé. Son visage était souvent défait et elle pleurait beaucoup quand elle était seule chez elle.

Elle se rendit compte alors qu’elle venait de se muer dans un silence qui aurait pu embarrasser Slevin, elle le regarda, non apparement lui aussi il était dans ses pensées. C’est alors que spontanément, sans savoir pourquoi, Daisy demanda :

« A quoi tu-penses ? »

Aussitôt la question fut-elle posée qu’elle la regretta. C’était indiscret et sans doute déplacé mais voilà c’était dit. La jeune femme retint sa respiration mais continua de jouer. C’était bien elle, ça ! Miss La Gaffe. Daisy avait toujours eut le don pour faire des gaffes et dire des choses qui ne fallait pas. Comme la fois où elle avait avouée sans tact à sa meilleure amie que Matt la trompait avec une clean teen. Cela l’avait dévastée mais Daisy était ce jour là tellement en colère qu’elle n’avait pas songer une seule seconde aux retombées de ses paroles.Elles avaient d’ailleurs était lourde car, sous le choque, Tracy avait largué Matt et celui-ci s’était envolé en Australie et lui avait finalement proposé de la rejoindre. A leur retour, Tracy apprenait à la blonde qu’elle était enceinte de Matt. Elles avaient traversée tellement d’épreuve ensemble que l’absence de Miss Bordon provoquait un énorme vide dans la vie de Daisy. Et même si elles s’appelaient souvent cela ne remplacer sa présence qu’à moitié.
Alors Daisy attendit, que Slevin réagisse. Elle s’attendait surtout à ce qu’il s’énerve et lui dise quelque chose du genre « ça te regarde ?! ».

Lorsqu'elle se mit à jouer pour de vrai et qu'il vit ses doigts s'emballer sur les touches, Slevin repartit à nouveau dans ses rêveries, en constatant qu'elle avait eu raison. Que le temps s'arrêtait lorsqu'on entendait des airs de piano. Plus rien n'existait autour de lui à cet instant même. Son souvenir était maintenant à nouveau présent. Elle était à nouveau là, bien qu'elle ne l'avait jamais vraiment quitter.

Il était à nouveau dans sa maison de Caroline du Nord. Un matin, alors que tout était clair, il entendit un air de Bach. Il s'était lever et avait couru vers la salle à dîner, croyait que sa douce était revenue à lui. Mais il avait été déçu de ne voir que sa mère. Elle était venue en mission. Elle devait le ramener à New-York. Elle trouvait que son petit jeu avait assez durer et qu'il devait arrêter de vivre avec un fantôme. Ce qui l'avait le plus surprise, c'était l'emplacement du piano. Elle n'aurait jamais cru qu'il aurait pu être au milieu de la place... Depuis cet instant, il avait su qu'elle ne lui reviendrait plus... Qu'il devait arrêter de vivre dans l'ombre. Il avait alors tout emballer. Il avait envoyer ses trucs à ses parents en Californie et avait laisser le piano à sa place. Une fois la maison vide, il avait refermer la porte, en versant quelques larmes. Mais ce n'était pas qu'il avait tout quitter qu'elle le quitterait aussi. Slevin avait toujours su qu'elle serait toujours avec lui en pensées, lorsqu'il entendrait quelqu'un jouer du piano.

Encore une fois, le silence c'était installer, entre la jeune Daisy et lui, mais il n'en avait rien à faire. Il ne s'en était même pas rendu compte. Elle aurait pu lui parler qu'il s'en serait peut-être même pas rendu compte. Mais à l'instant ou elle lui posa sa question, Slevin réalisa que la musique avait arrêter et que tout s'était remit à tourner et qu'il était sortit de son douloureux souvenir... Il leva la tête et la regarda un moment.

Quelqu'un m'a déjà dit un jour, que lorsqu'on entend des airs de piano, la mélodie était magique... Qu'elle avait la force d'arrêter le temps, pendant un court instant...

Puis il détourna le regard. Il n'avait nullement prit conscience qu'il venait de s'ouvrir. Il n'avait jamais autant parler depuis un petit moment. Il ne s'était même pas ouvert à un psy. Alors, il n'avait aucune idée pourquoi il lui parlait facilement à elle. Mais bon, il continua tout de même.

Je crois bien que je viens de prendre conscience de cette théorie...

Maintenant, il était bien revenu dans le monde réel et était bien décider à le rester. Il ne voulait plus retourner dans ses souvenirs, aussi douloureux que bouleversant.