MUSE. •• ;the moonlight of your life; underc.

junk-machine.com

____

Nom du personnage exprimez vous sur votre mur. exprimez vous sur votre mur. exprimez vous sur votre mur. exprimez vous sur votre mur. exprimez vous sur votre mur. exprimez vous sur votre mur.

_PARTAGER_

informations générale
date de naissance :
originaire de :
nationalité :
situation amoureuse :
moyenne scolaire sur 100 :
études en cours :
bizutage des bleus
confrérie souhaité :
motivation pour la confrérie :
petites questions entre amis
ton meilleur ami te fais des avances, tu fais quoi ? :
embrasserais-tu la personne à côté de toi ? :
déambuler nu(e) dans yale, ça te fait peur ? :
plutôt Vodka ou Redbull ? :
genre, t'as combien de contacts facebook ? :
tu peux nous dire quelques chose en italien ou en espagnol ? :
chante une chanson française, si t'en connais une... :
ton gros mot préféré ? :
tu es du genre à coucher au premier soir ? :
cap ou pas cap de draguer le prof d'économie ? :
t'as envie de moi maintenant là, tout de suite ? :
je t'emmerde, tu me réponds quoi ?:
le mot de la fin ? :
la réalité vraie
ton prénom, ou pseudo ou les deux :
ton âge ou l'âge que t'as pas (a) :
note ce desing sur, 10, 100 ou 1000 :
avatar :
pourquoi ce forum & pas un autre ? :
question stupide; starsky ou hutch ? :
le mot de la fin ?

le dossier confidentiel
description physique : 7 lignes
description de caractère : 7 lignes
orientation sexuelle :
histoires générale :
« Alors, mademoiselle... Muse Kelylia Ainsburry... Pourquoi êtes-vous venus jusqu'ici ? »

« Premièrement, moi c'est Muse, pas besoin d'une citation de trois mètres de long pour me rappeler comment je m'appelle. Ensuite, je suis pas venue ici avec grand plaisir, rassurez vous. J'suis venue parce que Aaron m'y a poussé. J'avais aucune envie de vous voir. J'aime pas les psys. Ils me stressent, et ce qu'ils disent n'a aucun sens. Si vous voulez savoir tout de ma vie, alors je vais vous le dire, moi... J'ai un chien, deux lapins ! Ça vous va ?! J'espère, parce qu'il n'y aura pas d'autres trucs ! On s'en fou de ma vie, franchement ! »

« Mademoiselle... Pourquoi réagissez-vous ainsi ? Je vous ai simplement demandé la cause de votre venue ici. Pas besoin de vous emporter ! Je vois que vous êtes très vite sur la défense... Il y a quelque chose qui a fait que vous vous défendez aussi bien ?! »

Elle le dévisageais abruptement. Lui, la contemplait tout en plissant les yeux, comme pour lui faire croire qu'il lisait entre ses yeux... ce qui marcha, puisqu'elle baissa instinctivement le regard.

« Et en quoi ça vous regarde que je m'emporte vite ? Vous avez jamais imaginé que d'autres personnes sont différents de vous ? Qu'ils ne soient pas toujours calmes, qui leur arrivent de faire des grosses gaffes, qui ne sont pas de la même sorte de vous ? Franchement... vous croyez que le fait que je suis vite sur la défensive pour apporte quelque chose à votre pseudo-enquête ? »

De nouveau, il plissait les yeux. Elle résistait, le fixant, à présent, prêt à l'attaquer à nouveau s'il désirait en savoir plus.

« Justement, si, cela m'importe quelque chose de savoir pourquoi vous utilisez votre langage pour vous défendre. Vous êtes ici -et je me fiche du comment vous êtes arrivées dans ce cabinet- pour vous confier à moi. J'ai eu des têtes dures de votre genre, et ça ne me fait pas peur. Alors si vous voulez jouer à celui qui baissera les armes le premier, qualifiez vous comme perdant, Ainsburry. Maintenant, reprenons. Pourquoi avez-vous ce comportement ? C'est à cause de.. vos défunts parents ? »

Elle avait baissé les yeux, l'écoutant à moitié, jusqu'à ce qu'il prononce sa dernière phrase. C'est avec fureur qu'elle leva la tête. En un clin d'œil, elle retirait la chaise, à présent debout. La jeune femme déposa ses mains contre le bureau du psychologue, les sourcils froncés.

« Ne me parlez pas de mes parents, est-ce que c'est clair ?! Tout, mais pas ça. »

« Pourquoi, mademoiselle Ainsbury.. Pourquoi ne pas en parler ? »

Muse le regardait tandis que les larmes lui montaient aux yeux. Elle les repoussait tant bien que mal.

« Vous avez déjà eu la sensation d'être seul au monde ? D'être paniqué parce que la solitude vous ronge, parce qu'il n'y a jamais personne qui viendra vous dire un simple 'bonne nuit' chaque soir. Vous n'avez jamais eu l'impression de n'être rien par rapport aux autres ? D'avoir mal au cœur quand vos amis parlent de leurs parents en n'hésitant pas sur le fait qu'ils sont casses-pieds et un peu trop collants, à leur goût ? Je ne les ai même pas connu... Même pas eu le temps de grandir entouré d'une petite famille. Tout ça à cause de ce foutu avion... J'aurais dû partir avec eux... »

« Et Aaron, dans tout ça ? Il m'a dit qu'il était le meilleur ami de votre mère... »

Tandis qu'elle parlait d'Aaron, un vague sourire se glissait entre ses lèvres.

« Oui, il était le meilleur ami de maman... Il a passé toute son enfance avec elle... Ils étaient très proches, tous les deux, et Aaron s'est très vite rapproché de papa quand il l'a connut. C'était un peu comme le grand frère de mes parents, sur qui ils se reposaient, sur qui ils pouvaient compter... Et puis, alors que je n'avais que quatre ans, mes parents ont embarqué dans cet avion... Il... il a explosé et ... je... »

Son petit sourire disparut aussi vite qu'il était apparu. Quelques larmes coulaient le long de ses joues. Elle tenta de reprendre à plusieurs reprises, mais sa voix se noua à chaque fois. Quand enfin elle retrouva la maitrise de ses cordes vocales, elle reprit sans aucune hésitation.

« Comme mes grands parents paternels étaient morts et que ceux du côté de ma mère voyageaient énormément et avaient dis qu'ils n'assumeraient pas ma garde, ils se sont tournés vers le plus proche de la famille : Aaron. Étant célibataire, il savait qu'il avait beaucoup de temps à me consacrer et il n'a pas hésité à accepter. Il est donc devenu celui qui me protéger, celui avec qui je me confiais. C'était un peu mon pote, quoi, mais en même temps, il était comme mon oncle. D'ailleurs, quand, deux ans plus tard, il est tombé amoureux d'une fille, j'ai été purement jalouse. Je m'en rappelle puisqu'il n'hésite pas à me le faire souvenir. Sachant comment je suis quand je suis jalouse, il a été dans l'obligation de la voir quand je n'étais pas là. A la fin, la femme en a eu marre et elle l'a quitté. Je m'en suis voulue, mais comme j'étais jeune, je n'y avais plus pensé deux jours après. Il s'est marié ensuite avec Anastasia, il y a trois ans. Comme j'étais beaucoup plus grande, j'ai appris à la connaître, et je l'ai vite apprécié. Elle aussi avait perdu ses parents, mais c'était très différent. Enfin bref, maintenant, j'apprécie qu'il soit heureux avec elle, parce qu'il est tellement proche de moi que je ne peux pas refuser un bonheur pareil... »

« Vous avez vu, ce n'était pas si compliqué... »

« Ah oui, vous avez raison ! Je me sens soulagée ! Tellement libre qu'aller dehors va me faire un grand bien ! Hum... J'espère que mon racontage de vie vous a plu, parce que ça ne se reproduira pas deux fois, c'est l'unique Ainsbury qui vous le dit. Sur ce... ! »