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Blanche L. Kettlewell
PETIT ADEPTE je m'initie à JM.
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• âge du perso : 34
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 Sujet: we rock the childhood, wyatt. Mer 18 Nov - 0:24 |
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  « La seule amitié qui vaille est celle qui naît sans raison. » Schendel.
Les complicités, les moments de rires, les sourires complices relevaient la plupart du temps d’une amitié nait de nulle part ou bien construite sur des bases extrêmement solides qui ne demandait qu’à être consolidée avec le temps. Le temps. Ce terme faisait murir beaucoup de choses en long et en large, telle une mer faisant des allées retour d’avant en arrière. Un terme devenu fort routinier au fur et à mesure des années qui s’écoulaient. Les amitiés savaient se montrer tout aussi traitresses que la vie elle-même et cela n’était pas plus compliqué à comprendre. L’expérience lui manquait -pour certains c’était évident - mais la vie avait appris à la brune à se méfier du monde et de son « papier d’emballage ». Donne ta main et on te prend le bras. Elle connaissait si bien cette « rengaine » que cela en devenait presque invivable pour certains individus de nos jours. La jeune britannique quand à elle, le problème ne se posait guère, elle était une éternel solitaire aux multiples facettes que personnes ne pouvait cerner. La solitude ne la dérangeait pas le moins du monde et les amis ? Elle pouvait les compter sur ses dix doigts de violoniste avertit. C’est ainsi, un peu comme la fin d’un conte de fée dont rêver tous les gamins qui y croyaient dur comme fer. Pourtant en dépit de cette philosophie de pensée, la Kettlewell avait su faire quelques exceptions à ses principes. Après tout on ne pouvait pas tous être catégorique sur des attentions fermées, il fallait savoir fléchir de temps à autres.
Ce fut sur le dernier point taper sur son ordinateur portable, que la brune à chevelure chocolat se décida enfin à faire une pause. Le travail complet et terminée, était l’une de ses qualités qui parfois l’entravait puisqu’elle était débordée, mais un devoir à rendre était tout aussi important qu’une sortie de cinéma, en d’autres termes elle n’avait pas d’autres choix. Passant une main dans ses cheveux, elle enleva ses lunettes de vue qu’elle prit soin de poser sur le comptoir de l’appartement. Soupirant d’un air las, son cellulaire se mit à vibrer - synonyme sans appel qu’un message privé l’attendait -. Bingo, un message de meilleur ami qui lui demandait de passer au snack de la ville. Un sourire apparut alors sur son visage cristallin et mystérieux. Bien sur, il fallait que cela tombe sur la personne à qui elle ne pouvait rien refuser, mais en même temps elle ne pouvait jamais lui dire non alors à quoi bon renoncer. Haussant les épaules, elle lui envoya à son tour une réponse favorable à sa demande, et se leva d’un mouvement rapide. Saisissant son sac et ses clés de voiture au passage, la muse audacieuse roula vers le lieu de rendez vous qu’avez fixé Wyatt. Les routes étaient quelques peu prises d’assaut en ce début d’après radieux mais assez pour la laisser arriver à l’heure exacte devant le snack. Garant son véhicule un peu plus loin sur le bitume, Blanche s’avança tranquillement devant le commerce de restauration rapide. Une fois de plus, la brune était arrivée avant lui, ce qui la fit sourire en repensant au souvenir du passé qui les rapprochés tant tous les deux. Alors que son esprit vaguer vers d’autres terre lointaine qu’étaient l’enfance et l’adolescence, son téléphone sonna une fois encore. Expéditeur : son médecin, que pouvait-il bien lui vouloir encore ? Fronçant légèrement les sourcils, l’universitaire en littérature décrocha d’une voix neutre.
« Allo »
« Mademoiselle Kettlewell ?! »
« Oui »
« J’ai les analyses sur vos derniers résultats de … »
Elle releva dès lors le visage droit devant elle et aperçut son meilleur ami qui de lui faisait des signes. Pas encore pris sur le fait, Blanche opta pour reporter cette discussion à plus tard, et raccrocha sans crier gare son cellulaire qu’elle s’empressa de mettre dans la poche de son jeans. Pas la peine de présentait une moue étrange devant celui qu’elle considérait comme son propre frère, il n’avait pas besoin de cela et elle non plus. Cela la concernait elle et personne d’autres. C’est avec un sourire aux commissures de ses lèvres, que la mystérieuse alla à la rencontre de celui qui l’avait toujours compris et soutenu. |
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