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« don’t you love in vain, cause love wont set you free. » [R.]

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Chanel Santori
PETIT ADEPTE je m'initie à JM.
Chanel Santori

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« don’t you love in vain, cause love wont set you free. » [R.] Vide
MessageSujet: « don’t you love in vain, cause love wont set you free. » [R.] « don’t you love in vain, cause love wont set you free. » [R.] EmptySam 21 Nov - 19:40

« don’t you love in vain, cause love wont set you free. » [R.] Zkhp48 « don’t you love in vain, cause love wont set you free. » [R.] 30ucpaq



Je ne savais plus pourquoi j’étais venue ici, pourquoi je venais le voir lui, alors qu’il m’avait causé bien des peines, des ignorances, il m’avait brisé le cœur, mais il avait fait bien pire que ça. Je ne savais pas si je venais jusqu’ici pour le confronter au fait qu’il avait ruiné ma vie, qu’il m’avait poussé à un acte irréparable. J’avais cru en notre amour, ou plutôt en mon amour envers sa personne. Je m’étais trompée, j’avais cette défaite amère, cette rancœur envers lui, il s’était joué de moi, comme si je n’étais rien ni personne. Je l’avais ignorée, le sortant de ma vie du mieux que j’avais pu. Une rupture brutale, qui n’avait pourtant pas eu de mots exacts pour y mettre fin. Luke s’était posé des questions, mais j’avais tout gardé pour moi, parce que c’était ce que je savais le mieux faire. Garder tout pour moi. Aller le voir était un suicide sentimental, je le savais, et je regrettais soudainement d’être venu jusqu’à sa fraternité. Il m’avait ruiné une bonne partie de ma vie, et je rêvais de lui rendre le mal qu’il avait pu me faire. Salir son nom, salir son image, briser ce petit sourire sur son visage qu’auparavant, j’avais tant aimée. Mais je n’avais rien fais de tout cela, car ce n’était pas mon genre, je n’étais pas venu au monde pour détruire, mais pour pardonner. Peut-être était-ce pour cela que j’étais venu, pour lui donner le bénéfice du doute, pour lui laisser la possibilité de s’excuser. Mais je savais que mon ambition était trop grande, pour une personne comme lui. Il ne valait rien, j’attendais tellement de sa part, mais je savais que c’était un acte inutile, c’était comme attendre une tombée de neige en plein désert du Sahara.

Passant la porte de la confrérie après qu’un des membres m’ait ouvert, certains d’entre eux vinrent me saluer, leurs visages ne mettaient pas inconnu. J’avais de nombreuses fois côtoyées cette confrérie, lors de mon histoire avec Declan. Mais je haïssais les membres, tous propres sur eux, près à accourir si Papa montre le bout de son nez. Je n’étais guère mieux, mais, j’assumais plus difficilement mon nom que mon cousin qui lui, vivait dans un monde de débauche. En réalité, j’avais peu d’amis dans le campus, ils prenaient tous la fuite dès que je prononçais mon nom. Craignaient-ils que je sois comme Luke. Sûrement. Et je ne pouvais pas les blâmer, je restais une Santori, jusqu’à ma mort, mais sans vantardise, j’étais sûrement la plus honnête et la plus droite de la famille. Prenant les escaliers, je connaissais cet endroit comme si j’y avais vécu, comme si j’y avais passé chaque jour. M’arrêtant devant sa porte, j’avais poussée un soupir. Qu’est-ce que je fichais là ? Je devais être idiote. Je ne voulais guère le voir, en fait, j’étais venue ici car je haïssais cette sensation de colère qui grandissait de plus en plus en moi quand je venais à le croiser dehors ou dans les couloirs. C’était plus fort que moi, j’avais envie de lui cracher ma colère au visage, de lui attacher le cœur et les tripes. Mais dans un moment de lucidité, j’avais alors tournée les talons, mais il semblait que ma bonne décision n’était pas dans un bon timing, puisque la porte de sa chambre venait de s’ouvrir, me retrouvant en face de lui. Reculant d’un pas à cause de la soudaine proximité entre nous, je l’avais fixée.
« J’ai à te parler. » Je ne lui avais pas laissée une quelconque possibilité de réponse, je l’avais poussée à l’intérieur de sa chambre, et avait refermé la porte derrière moi. Jetant un coup d’œil à sa chambre, j’affichais une mine de dégout. « Toujours aussi propre par ici. »
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Declan C. Bratford
BIG-ADEPTE JM = ma philosophie.
Declan C. Bratford

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« don’t you love in vain, cause love wont set you free. » [R.] Vide
MessageSujet: Re: « don’t you love in vain, cause love wont set you free. » [R.] « don’t you love in vain, cause love wont set you free. » [R.] EmptySam 28 Nov - 16:28

Somewhere in this darkness
There's a light that I can't find
Maybe it's too far away...
Or maybe I'm just blind...


Parfois, il faut savoir se relever, il faut savoir aller de l'avant. Même lorsque l'on a une gueule de bois. Ce qui était mon cas en l'occurrence. En fait, réflexion faite, j'ai toujours la gueule de bois, chaque matin, après chaque réveil, quasi a chaque minutes qui passent au cours d'une matinée... Et Dieu sait qu'aller en cours n'aide pas vraiment à guérir ces saletés de maux de tète chroniques. Les seuls remèdes que je connaisse sont, l'alcool et la drogue. Ou les médocs' et le café, au choix. Et a dire vrai, en cette fin de matinée, je n’avais pas envie d’autre chose que d’une bonne bière. Quitte a passer pour un alcoolo fini, je m’en contrefiche, cela ne risquerait pas de ternir d’avantage ma réputation. Et puis a quoi bon essayer ? Je ne suis pas un mec bien, je ne me vanterais jamais d’être quelqu’un de bien car, ce n’est pas ce que je suis. J’aurais pu l’être mais, j’ai décidé de prendre le chemin inverse. De fuir l’amour et l’engagement. De me cantonner derrière mon apparence, derrière le pognon de papa derrière cette réputation de fils a papa hautain et sur de lui. Car au fond, c’est ce que je suis. C’est ce que tout le monde pense que je suis. Alors pourquoi tenter de leur donner tort. J’aurais pu changer. J’en aurais été capable. Pour elle. Mikaella. Cette fille qui a plus compté à mes yeux que n’importe qui en ce monde. La seule que j’ai un jour aimé. Pour que mon cœur s’en retrouve égratigné. Je l’avais perdue. J’avais cru pouvoir la récupérer. Je m’étais avoir. Elle n’avait rien fait que de me prouver que les femmes sont les pires êtres foulant cette Terre. Indignes de confiance. Indignes de respect. De simples allumeuses, sans foi, ni loi. Elle avait joué avec mon cœur, elle m’avait laissé croire que je pourrais la récupérer. Elle avait de nouveau couché avec moi pour mieux me fuir et retourner dans les bras de cet abrutit. Et à présent, je peinais à me relever. Je ressentais comme un vide dans mon cœur, comme un mal que rien ne pourrait combler, ni guérir. Quel idiot. J’avais brisé le cœur de nombreuses filles, les avais utilisée comme des jouets et aujourd’hui, je me prenais le contre coup du bâton, le retour du boomerang. Et cela faisait mal. Désespérément mal.

Alors j’errais là, dans ma chambre, comme une âme en peine, comme une pauvre serpillère mal essorée. Des cannettes et bouteilles de bières vides, éparpillées un peu partout a travers la pièce, au milieu de fringues de marques, de feuilles de cours et d’objets en tout genre. L’envie de ranger ne me viendrait surement pas aujourd’hui. Et, au lieu de cela, j’attrapais une bouteille de bière sur mon bureau. Une survivante. Je la décapsulais dans un soupir. Je commençais les cours dans deux heures, sur les coups de treize heures mais, je ne me sentais pas capable d’y aller, pas aujourd’hui. J’avais bien trop mal à la tète pour cela, j’avais aussi bien trop mal dormi, j’étais de bien trop mauvaise humeur et surtout, je n’avais pas du tout la tète a faire autre chose que de boire et grogner après tout et tout le monde. J’eus envie d’appeler Ashton, de lui demander de passer me voir, j’avais besoin qu’elle me change les idées, qu’elle me fasse rire mais, mon envie s’évapora alors que je me souvenais qu’elle devait surement être en cours à cette heure ci. Finalement, bière à la main, j’attrapais une serviette que je passais sur mon épaule tout en buvant une gorgée du liquide ambrée. Une douche ne devrait pas me faire de mal. Je me dirigeais alors vers la porte de ma chambre, en boxer, ma serviette sur mon épaule quand, alors que j’ouvrais la porte je tombais sur une blondinette qui avait fait partit de ma vie. Décidemment, ce n’était pas mon jour. La connaissant, elle allait me prendre la tète juste parce que je l’avais forcée à… Peu importe, elle me remercierait un jour pour lui avoir évité bien des emmerdes. Je restais là à l’observer tandis qu’elle reculait, comme mal à l’aise, ce qui m’arracha un léger sourire. « J’ai à te parler. » Alors que j’allais riposter, elle plaqua sa main sur mon torse pour me pousser dans la chambre et y entrer à son tour pour refermer la porte derrière elle. « Hey Blondie, t’es mignonne mais, il faudrait que je me douche moi. Tu veux pas plutôt qu’on parle sous la douche plutôt qu’ici, je t’invite ! » Sachant pertinemment que, pour toute réponse de sa part, j’aurais un regard sombre, voire un refus poli si elle était dans un de ses bons jours, j’ôtais la serviette de mon épaule pour la jeter à travers la chambre pour qu’elle retombe sur mon lit défait. Elle, elle regardait autour d’elle d’un air dégoutté, ajoutant à mon intention, comme si je me souciais de ce qu’elle pouvait bien penser, « Toujours aussi propre par ici. » Je poussais un léger rire jaune puis, lui répondait d’un ton désagréable « Tu sais quoi, si t’es pas contente, tu descends, tu chopes un balai et tu te rends utile au lieu de me prendre la tète ! »


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