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Une journée comme les autres, juste un peu différente. | Brooklyn.

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Maxine A. Jewel
PETIT ADEPTE je m'initie à JM.
Maxine A. Jewel

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Une journée comme les autres, juste un peu différente. | Brooklyn. Vide
MessageSujet: Une journée comme les autres, juste un peu différente. | Brooklyn. Une journée comme les autres, juste un peu différente. | Brooklyn. EmptyDim 22 Nov - 19:59


    Une journée comme les autres, juste un peu différente. | Brooklyn. Mk_310 Une journée comme les autres, juste un peu différente. | Brooklyn. Hilari13
    «Une journée comme les autres, juste un peu différente»



    « Ne t’inquiètes surtout pas pour moi, je vais très bien. Je dois y aller, j’ai cours aujourd’hui. Je t’aime papa. Bisous. »
    Si le mensonge n’existait pas, je crois que personne ne survivrait. Il est indispensable. Certains mentent pour cacher un adultère, d’autres pour cacher une mauvaise note. Moi, si je mens, c’est pour le bien de mon père. En vérité, non, je ne vais pas bien. Comme si le manque de ma mère pouvait être compensé par l’absence quasi totale de mon père. Mais, je sais très bien que je ne dirais jamais à mon père que je ne vais pas bien et que je souhaiterais qu’il revienne. Parce que, son travail, c’est une seconde vie. C’est un second souffle pour lui. C’est son oxygène. Alors pour moi, mentir, c’est juste rendre heureux le dernier membre de ma famille.
    Après le coup de fil de mon père, je préparais mes affaires, et quittais la maison pour partir en cours. C’était une belle journée, le soleil avait enfin décidé de sortir ses rayons, et pourtant, j’avais beau me forcer, je ne trouvais aucune chose valant la peine de dire que cette journée promettait d’être fabuleuse. Malgré le soleil qui éclaircissait quelque peu la ville, le vent n’avait pas dit son dernier mot, et il caressait tendrement ma joue. Une sensation que j’aimais ressentir. C’était dans ces moments là, que je comprenais l’adoration pour la mer, de mon père. La brise se faufilait sous ma robe noire, et celle-ci avait tendance à se soulever légèrement. A vrai dire, je me sentais légère. La maison n’était pas bien loin. Il fallait compter à peine cinq minutes à pied. J’avais préféré rester dans la maison familiale, que de prendre une chambre sur le campus. Le collectif, c’était bien qu’un moment. J’arrivais juste pour l’heure, et filai en cours. Les cours s’enchaînèrent, et l’ennui avec. Au milieu de la journée, je me dirigeais vers la cafétéria. Il fallait bien manger, même si j’avoue que mon ventre ne criait guère famine aujourd’hui.
    J’entrais, en poussant nonchalamment les portes battantes d’un rouge éclatant de la cafétéria. Quelques têtes incrédules se tournèrent à mon entrée, prêts sans doute à bavasser sur la personne qui entrait et raconter les dernières rumeurs, mais lorsqu’il me reconnurent, ils replongèrent leurs têtes déçus sur leurs plateaux. Ce qui était bien lorsqu’on était une ZBZ, c’est que l’on imposait involontairement le respect, sur les personnes des autres confréries et si en plus, on n’était pas garces, alors là, on vous aimait et vous deveniez « populaire », comme on dit ici. Je me dirigeais lentement vers le service, et pris un plateau. Je circulais sur la chaîne qui semblait avoir été déserté, et pris simplement une pomme ainsi qu’une assiette de frites. Je savais pertinemment que je ne les mangerais pas, mais, je savais aussi que si je prenais rien qu’une pomme, je me verrais déjà sur JM en tant qu’anorexique, qui se fait vomir dans les toilettes pour ne pas prendre un gramme de plus. Je concentrais mon attention sur la grande salle et cherchais du regard une personne que je connaissais, pour avoir le prétexte de ne pas manger seule. Autant éviter le scandale. Car oui, lorsqu’on mangeait seule, autant dire que l’on se retrouvait sur JM la soirée même, et que l’on découvrait qu’untel était devenu un « Sans Ami Fixe ». C’est alors que j’aperçus Brooklyn. Brooklyn McGregor. La Brooklyn. Tout était fait pour que je la déteste. Une garce à n’en plus pouvoir, une ΚΠΟ qui haït les ZBZ autant que les ZBZ haïssent les KΠO, une fille qui a essayé de me manipuler. Mais autant que je sache, je ne suis pas si naïve que ça. Bon d’accord, peut être un petit peu sur les bords, mais je n’ai pas marché. Et puis au lieu de lui tourner le dos, une folie m’a prit. Celle de penser qu’au fond, c’était une fille bien. Et, au fil du temps je me rends compte que j’ai été bête de penser tout ça d’elle, car je m’aperçois que c’est une fille que je commence à aimer beaucoup. Bon, ce n’est pas le grand amour parce que l’on reste quand même différente, mais nous commençons à devenir ami. Et cette relation me plait. En tout cas elle plait plus qu’elle ne plait à nos confréries respectives. Je m’avançais vers elle avec un sourire malicieux sur les lèvres.
    « Tiens, une garce…une garce que j’aime et que je n’ai pas vu depuis un petit bout de temps. Je peux m’asseoir ? »
    Lorsqu’elle sourit, je me rassurais intérieurement, elle ne l’avait pas prit mal. Je n’oserais jamais appeler une personne que j’apprécie, une garce, mais comme elle, j’avais l’impression que ça lui faisait plaisir, je persistais avec humour.
    « Ca me fait plaisir de te voir. Bon alors, comment ça va ? Ca fait longtemps que je ne t’ai pas croisé. Quelques filles ZBZ m’ont encore avertis qu’il fallait que je t’évite. Mais bon, tu commences à me connaître, j’aime le danger. »
    Je lui souris. Le sous-entendu comme quoi Brooklyn représentait un danger, était encore de l’humour. Je savais pertinemment que ce n’était pas un danger. Je commençais à la connaître avec le temps, et c’était loin d’être un danger. Pour moi en tout cas.
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