SOPHIE .

junk-machine.com

____

Sophie Beckwith there's this thing i'd like to understand... why is my 'to do list' wont stop getting bigger, and longer, and bigger?! I've to buy some new clothes for Mégane, do my homeworks, read a book for literature class, update my facebook profile, go to the doctor with Mégane, read this other book for french class .. oh yeah, AND update my to do list.. great!

_PARTAGER_

informations générales
date de naissance : juin 08, 1989.
originaire de : brownsville, texas ; united sates of america.
nationalité : américaine.
situation amoureuse : célibataire.
moyenne scolaire sur 100 : 72%
études en cours :
le dossier confidentiel
description physique : Sophie est une jeune femme aux traits d’enfants. En effet, en dépit de ses 20 ans, la jeune fille à toujours des airs d’enfant et de ce fait, on la méprend souvent avec ces jeunes adolescentes qui usent de fourberie pour sembler avoir quelques années de plus. Elle est néanmoins une jeune fille qui a du charme, et s’émane d’elle un certain aura de fraîcheur et de gaité. Un sourire rayonnant illumine son visage à presque toutes heures du jour. Grande et élancée, ses formes ne sont pourtant pas bien généreuses. Elle ne s’en plaint pas, elle n’est pas du genre à faire usage de son physique pour arriver à ses fins. Et de toute façon, Sophie ne se juge pas comme dotée d’un physique bien avantageux, bien au contraire, elle avoue se trouver plutôt quelconque. Ce qui bien des gens viennent réfuter. S’il y a une chose qui ne passe inaperçu chez la jeune femme, il s’agit bien évidemment de sa longue chevelure d’une couleur qui pourrait être qualifiée comme inaccoutumée. En effet, elle a une longue chevelure rousse qui ondule en vague houleuse dans son dos. Elle est très fière de la couleur qu’ont ses cheveux, bien que ceux-ci se sont mérités une horde de moqueries quand elle était enfant. Les surnoms ayant pour principal propos « carotte » se bousculaient dans la bouche d’enfants moqueurs. Mais la jeune fille sur en faire abstraction et bien que l’envie de les teindre s’empara une fois d’elle, elle ne commit jamais un tel crime. Sophie est une jeune femme simple, quoique légèrement excentrique et de ce fait, elle n’accorde guère d’importance à la mode. Se vêtir à la pointe de la mode ne figure pas parmi les choses cruciales de la vie, bien au contraire. Ainsi, elle adopte un style décontractée, simple et sans artifices, ce qui fait d’elle une fille complètement naturelle. Elle semble d’ailleurs plutôt indifférente au physique et y accorde une minime importance. Rares sont les fois où elle se regarde dans une glace et elle passe un peigne dans ses cheveux avant de prendre une douche, c’est tout. Elle aime le style désordonné que cette négligence donne à sa longue tignasse, qui n’en reste pas moins soyeuse pour autant.

description de caractère : Sophie est le genre de fille que l’on regarde de travers, pour les commentaires déplacés ou dénués de sens qu’elle glisse dans diverses conversations. Elle est le genre de fille un peu à côté de la plaque et complètement aliénée. Mais elle reste néanmoins une jeune fille qui déborde d’une joie de vivre qui souffle un vent de fraîcheur sur la vie de son entourage. Elle vit sans prise de tête, et tente de voir les aspects positifs de toutes choses. Elle est le genre de jeune femme qui aime être différente, juste parce qu’elle n’aime pas la conformité. Son unique but est de se démarquer de la masse, quitte à passer pour démente. Elle est avant tout une jeune femme responsable et mature. En effet, sa maternité imprévue l’a grandement aidée à développer un sens de la maturité et de bon jugement que bien des jeunes femmes de 20 ans n’ont pas encore. Elle reste tout de même une fille terre à terre, amusante et toujours prête à tout faire pour animer les foules. Selon elle, il est important de s’amuser pour vivre une belle vie, mais surtout, d’en profiter à fond. Cependant, elle voit des amusements autre part que dans des bars et dans des fêtes universitaires. Sophie a déjà été la typique party girl, qui couchait ici et là et qu’on retrouvait ivre morte dans un coin de la salle de bain. Mais elle a changée, et pour le mieux. Ceux qui connaissaient Sophie avant sa grossesse ne la reconnaîtraient pas aujourd’hui. Elle est une toute autre jeune femme. Elle a du respect pour elle, et pour les autres, et elle est une maman épanouie et aimante. La naissance de sa fille est l’une des plus belles choses qui lui soit arrivée. Sophie à dès ce moment découvert ce qu’était la vie, et c’est grâce à ce cadeau de la vie qu’elle a développé son grand optimisme. Elle reste tout de même une élève peu exemplaire, aux mauvais résultats. Sa fille lui prend tellement de temps qu’elle ne se concentre pas sur ses cours. Ainsi, elle apparaît comme étant mauvaise élève et cancre. Insouciante, elle aborde souvent n’importe quel sujet, de n’importe quelle façon et elle ne se rend que rarement compte des répercussions de ses dires.

orientation sexuelle : Sophie est hétérosexuelle. Elle n’a même jamais tenté aucune expérience avec une fille et ne compte pas le faire. C’est contre ses principes. Mais, étrangement, elle défend énormément les homosexuels. Elle a une sainte horreur des homophobes et n’a pour eux le moindre respect.
bizutage des bleus
confrérie souhaitée : sans fraternité.
motivation pour la confrérie : Sophie n’a jamais été du genre confréries et groupes. Elle est plutôt du genre anti conformiste, le genre de fille qui veut faire différent, juste pour ne pas être pareille. Par principe vous comprenez. Elle ne ressent pas le besoin de s’identifier à ces groupes de filles qui se font la guerre pour être au top. D’ailleurs, elle est déjà bien occupée avec sa fille Mégane et n’a donc pas de place dans sa vie pour les soucis de fraternités. Elle tente donc de faire abstraction de ces confréries, se concentrant sur l’Université, tout simplement. Bien sûr, il arrive à la jeune femme d’être impliquée dans certaines histoires qu’elle juge comme puériles, mais bon, elle vit avec. Au fond d’elle-même, peut-être aimerait-elle être repêchée par une confrérie, mais qui voudrait d’une fille comme elle parmi elles?
petites questions entre amis
ton meilleur ami te fais des avances, tu fais quoi ? Je lui rends la pareille et l’embrasse, avant de me rendre compte de ce qui se passe réellement. Après une bousculade de questions dans ma tête, je le repousse, mais ne justifie rien. Vaut mieux ne pas reparler de cet incident... Il ne s’est rien passé.

embrasserais-tu la personne à côté de toi ? Si c’est un pari, pourquoi pas. J’aime les paris et les défis et je suis toujours plutôt prête à les relever. Et puis même s’il ne s’agit pas d’un défit, embrasser un inconnu, à côté de moi, c’est limite inoffensif. Encore, s’il s’agit d’une fille, on oublie ça direct.

déambuler nu(e) dans yale, ça te fait peur ? : Assez oui, pour être franche. En sous-vêtements, ça va toujours, it’s a piece of cafe. Mais nue? Je doute en être capable, et oui, ça me fait peur. J’imagine déjà les photos publiées sur Facebook, et les commentaires sur Junk-Machine. Non merci. Je crois que j’en serais incapable. Enfin, tout dépendant ce que j’en tire. Mais je doute en tirer quelque chose de bénéfique, alors oui, ça me fait assez peur.

plutôt Vodka ou Redbull ? : Ni l’un ni l’autre. Je suis à cent pour cent anti boissons énergisantes. Je ne vais pas me tuer avec ces bouteilles de poison, non merci. En cas de fatigue, je préfère toujours un bon café noir. En ce qui concerne la vodka, non, très peu pour moi. Je préfère la téquila. En shooter de préférence, lime and salt on the side.

genre, t'as combien de contacts facebook ? : Je ne sais pas trop, c’est pas le genre de chose que je regarde. Je sais qu’ils ne sont pas si nombreux, mais quelle importance? Avoir 800 amis sur Facebook ne sert strictement à rien, quand il y en a la moitié que tu ne connais pas. Est-ce que le nombre d’amis sur Facebook affecte vraiment une cote de popularité? Non parce que si c’est le cas, ça devient pathétique! Je dois en avoir 200 tout au plus. Après vérification, j’en ai 211. Ce qui me semble convenable. Tant pis pour la popularité.

tu peux nous dire quelques chose en italien ou en espagnol ? : Non, pas vraiment. Je ne connais pas nécesairement ces langues. Je peux néanmoins vous dire quelque chose en mandarin! fúwùyuán, wŏ yào yī pĭng pījiǚ. Ce qui signifie, Serveur, j'aimerais avoir une bouteille de bière. L'essentiel.

chante une chanson française, si t'en connais une... : Ya un rat, sous mon toit, j’entends le chat qui miauleeee, ya un rat, sous mon toit, j’entends le chat miauler. J’entends boom boom, j’entends boom boom, j’entends le chat qui miauleee, j’entends boom boom, j’entends boom boom, j’entends le chat miauler.

ton gros mot préféré ? : f*ckin’. J’en abuse, en étant consciente de la vulgarité. J’arrive à le placer un peu partout, dans n’importes quelles phrases, n’importe quel contexte. J’essaie de me départir de cette expression vulgaire, mais rien n’y fait, elle est ancrée dans mon vocabulaire.

tu es du genre à coucher au premier soir ? : Non jamais. Enfin, plus maintenant. Ça a déjà été mon genre, mais je crois avoir été punie pour de telles déchéances. Enfin, je ne juge pas ma fille comme une punition, loin de là, mais disons que ma grossesse a été plutôt inattendue, et est le résultat d’un coup d’un soir. Comme j’étais consciente et consentante, j’ai pris mes responsabilités, mais disons que maintenant, le premier soir il se passe rien. Et le second non plus. Ni au troisième. Un bébé sur les bras c’est bien assez.

cap ou pas cap de draguer le prof d'économie ? : Complètement cap. Surtout s’il est canon. C’est plutôt simple, il suffit de jouer la belle et l’innocente qui désire avoir des infos supplémentaires sur le cours tellement intéressant de la semaine dernière. Après un moment en tête à tête dans son bureau, à l’écoutant distraitement en faignant être intéressée, je crois que c’est dans la poche.

t'as envie de moi maintenant là, tout de suite ? : Non pas vraiment. Pas du tout même, dirais-je.

je t'emmerde, tu me réponds quoi ?: Va te faire foutre. Simple et précis, j'adore. Et si tu ne comprends pas du premier coup, les choses se corsent. Ce sera ma main étampée sur la joue.

le mot de la fin ? : Rien à ajouter.
la réalité vraie
ton prénom, ou pseudo ou les deux : USELESSregrets, entre autres (a)
ton âge ou l'âge que t'as pas (a) : je n'ai pas 25 ans, mais je suis majeure :D
note ce desing sur, 10, 100 ou 1000 : 1000000, because lexxie is worth it <3
avatar : isla fisher
pourquoi ce forum & pas un autre ? : je l'aime trop, la preuve, je me fais un double compte.
question stupide; starsky ou hutch ? aha that's a secret i'll never tell.
le mot de la fin ? JM rocks!

non mais attends quelques secondes bordel! c'est pas instantané c'truc... Sophie était assise sur le bord de sa baignoire. Elle agitait un bâtonnet en plastique l'air nonchalant, un téléphone coincé entre l'oreille et l'épaule. Sa meilleure amie était à l'autre bout de la ligne. Elle leva les yeux au ciel, comme implorant un miracle. Lentement, un petit signe "+" se dessina sur le bâtonnet. Un petit caractère rose pâle, qui voulait tout dire. Bien qu'elle tenta de garder son calme, sa voix, blanche, tremblota subitement. il est positif . . . Elle venait de perdre toute assurance. Distraitement, le regard vide et le nez froissé d’indignation, elle agita avec force le bâtonnet qu’elle tenait entre ses doigts, comme pour faire disparaître le messager de cette sinistre nouvelle. Mais le petit signe rose restait indiqué bien distinctement, comme une raillerie venant la punir de ses déchéances. Sa meilleure amie, toujours au bout du fil, ne prononça mot. Toute aussi bouche bée que Sophie, elle ne savait plus que dire. Une bombe venait de tomber sur le monde de Sophie, et elle ne savait pas de quelle façon raccommoder ce qui venait de se briser en sa meilleure amie. Sa voix, cassée par une certaine angoisse, brisa le silence. que. . . qu'est-ce que tu vas faire ? Nouveau silence. Des larmes virent brouiller la vue de Sophie, qui posa maladroitement le test de grossesse sur le vanité près d’elle. Elle croisa les jambes, puis les décroisa. Elle passe sa main gauche dans sa chevelure de feu, puis renifla. Elle ferma les yeux. Silence lourd. Elle entendait la respiration de sa meilleure amie, dans le combiné. Elle se mordilla la lèvre pour éviter un sanglot. je vais me faire avorter, il n'est pas trop tard. Elle savait que ses propos étaient insensés. Elle avait toujours été 100% opposée à cette pratique barbare. Sa meilleure amie souleva le point, du tac au tac. So' . . . tu es complètement anti avor... Sophie lui coupa la parole. oui, mais là, c'est différent. Son ton était incertain. Elle ne savait plus quoi penser. Une larme roula sur sa joue. Un silence s'installa de nouveau entre les deux amies. Comme gênée, la voix de sa meilleure amie se fit de nouveau entendre, hésitante. Sophie savait quelle question elle allait lui demander. tu as une idée de qui est le . . . le père? Sophie soupira. Puis se mordilla la lèvre. Elle regardait les cuticules de ses ongles. oui. bien sûr que oui... Elle ne voulait pas s'étendre sur le sujet.
( . . . )

j'ai décidé de le garder. Sophie et sa mère était assise autour d'un tasse de thé, dans le salon familial. Après deux semaines de réflection, la jeune fille avait pris sa décision finale; elle garderait le bébé. Elle savait très bien qui était le père, mais elle se gardait d'en parler. Ils avaient couché ensemble lors d'une fête quelconque, quelques mois plus tôt. Ils ne s'étaient pas protégés, inconscients. Sophie était pourtant très lucide et elle s'avérait conscentante à l'acte, bien qu'elle savait que le jeune homme avait une réputation de coureur de jupons. Le pire des don juan. Le genre d'homme qu'elle n'aimait généralement pas, mais avec qui elle aimait passer du bon temps. Comme ce fut le cas cette nuit-là. Une nuit de passion dénuée d'amour. Une nuit de simples plaisirs charnels, échangés entre des draps dans lesquels tant de filles étaient passées avant elle. Le lendemain matin, elle s'éveilla seule dans le lit, nue et groggy. Aucune trace de son prétendant. Comme toujours. Mais cette fois, c'était différent. À ce moment, elle ne le savait pas, mais quelques semaines plus tard, la vie lui réservait une surprise. Elle n'osa jamais dire au jeune homme qu'il l'avait mise enceinte. elle le croisait et lui adressait des regards furtifs, mais jamais elle ne tenta même de s'approcher de lui pour le lui dire. Et sa décision était prise. Elle gardait ce bébé, car elle devait prendre ses responsabilités. Et ce don juan n'avait pas sa place dans leur vie future, point. Sa mère la regarda et posa sa main sur la sienne. Sa voix était maternelle. Sophie avait toujours pu compter sur elle. Sophie, ma chérie... tu es certaine de cette décision? C'est une grande responsabilité et ... Sophie la coupa. justement. j'ai fait une erreur, et je prend la responsabilité de mes actes. Ainsi avait-elle été élevée. Et même si elle n'avait pas toujours été l'enfant modèle à laquelle ses parents aspiraient tant, cette grossesse inattendue la sensibilisait. Elle se sentait déjà différente. Elle se sentait changée. Elle n'était plus la même. Et ce n'était que le début.

Sophie était née dans une famille des plus banales, dans une ville des plus banales. Elle n'avait jamais été vraiment extraordinaire. Violoniste et ballerine en dès ses cinq ans, ses parents avaient toujours demandé la perfection. Ils voulaient que leur fille soit virtuose et aspiraient à vanter ses mérites à des amis, qui jalouseraient toutes les louanges qu’on lui faisait. Ainsi, Sophie jouait les anges et se rebellait à l'école. Cancre, bavarde et insolente. Avec les années, elle devint la fille clichée du lycée. Accro à son blackberry, minijupe inappropriées, fêtes ou on ne peut sortir que bourrées, et surtout, la fille facile qui passe dans le lit de n’importe quel imbécile. Jusqu'à ce qu'elle passe une seule nuit avec celui qui venait de changer sa vie, sans le savoir. Lui. Et elle? Elle ne savait plus trop ce qu'elle était. Sophie Beckwith... Rien de plus rien de moins. La jeune fille enceinte trop jeune, qui se cherche une nouvelle identité.

Sa mère la regardait, sans dire un seul mot. Elle ne savait plus que penser. Elle comprennait sa fille de vouloir prendre ses responsabilités et était fière d'elle d'en ce sens, mais elle était d'un même coup complètement effrayée et déçue que sa Sophie ruine ainsi son adolescence. Elle prit une grande inspiration puis caressa les cheveux roux de sa seule enfant. Si tu crois que c'est ce qu'il y a de mieux, Sophie, alors j'approuve ton choix. Et je vais t'aider. Tu n'es pas seule dans cette épreuve ma chérie. Ton père et moi seront là pout t'épauler. Elle posa une main sur son ventre, encore plat. Il ne tarderait pas à prendre des proportions désastreuses. Elle était terrifiée, juste à cette idée. Tout se bouscula en elle. Elle se mordilla la lèvre puis pris une grande inspiration. Elle s’approcha de sa mère, ferma les yeux. Rester forte. Ne pas sembler affectée. Ne pas s’inquiéter. Et surtout, garder la tête haute. Elle avait pris sa décision, elle ne revenait pas en arrière. Elle allait être mère. Elle éclata en sanglots.
( . . . )

j'amène Mégane au parc, tu viens avec nous? téléphone coincé entre l'oreille et le menton. Sophie cherchait d'une main la seconde chaussure de sa fille qui s'agitait dans la poussette. Un rideau de cheveux roux vint lui voiler le visage, alors qu‘elle se penchait tant bien que mal pour prendre l‘objet perdu maintenant retrouvé. donne moi quelques minutes et je suis chez toi, beauté. La jeune maman leva les yeux au ciel. Elle détestait que son meilleur ami la surnomme beauté. Ça l’exaspérait. Depuis la naissance de Mégane, il avait toujours été là pour la jeune fille. Depuis qu’elle était maman, sa vie n’avait rien de simple. Les joies de la maternité apportaient aussi de nombreux soucis que Sophie n’arrivait pas à gérer seule. Ainsi, Max, son meilleur ami, veillait sur elle et sa filleule, Mégane. Sophie n’avait pourtant pas nécessairement besoin qu’on veille constamment sur elle. Elle était une mère exemplaire qui aimait sa fille depuis la première seconde. Elle avait toujours fait passer sa fille avant tout et était devenue excessivement responsable. Plongée dans un monde adulte, elle était calme et posée, quoique toujours aussi explosive et débordante d’énergie. Elle avait simplement cessé de faire les pires conneries imaginables. Et avec l’aide de sa mère, qui gardait Mégane la journée, Sophie était retournée à l’Université de Yale. [...] Une fois sa fille chaussée et ses choses bien prêtes pour une escapade au parc, Sophie quitta son logis, puis attendit son meilleur ami, lunettes de soleil au nez. Et une fois rejointes par Max, ils partirent à l’aventure.

La petite dans une balançoire, Sophie la poussait, en discutant avec Max. La journée était belle et chaude. Elle ne pouvait pas être plus heureuse qu'en ce moment de pur bohneur, partagé avec deux personnes qu'elle aimait plus que tout. La question que lâcha Max vint ternir le portrait. so', ma belle, va falloir que ta fille aie un père. Tu ne peux pas cacher son identité toute une vie, ignorer le fait qu'il existe. Elle va te poser des questions, elle va vouloir savoir. Elle va bien se rendre compte en grandissant que les autres enfants de la garderie ont un père. Et pas elle. il faut que tu te prennes en main. Que tu parles au père de ta fille, bordel. . . Sophie, j'ai besoin de savoir qui c'est. Tu ne peux pas me le cacher toute ta vie. Je suis ton meilleur ami. Et le parrain de ta fille. Sophie soupira. Par chance, sa fille était trop jeune pour comprendre l’essence de la conversation que venait d’entreprendre Max. Elle l’ignora un moment, sans répondre. Ce sujet avait toujours été délicat pour la rousse. Depuis la naissance de Mégane, elle avait su garder secrète l’identité du géniteur de sa fille. Et on avait respecté ce choix. Il n’y avait que Max qui la questionnait, inlassablement. Il le faisait pour son bien. Mais elle n’était pas capable de le dire. Car le dire à une personne signifiait le révéler au monde entier. Et on ne révèle jamais un secret. Elle prit une grande inspiration. Cette discussion recommençait. C'était toujours la même bordel de chose. Je t’ai déjà dit que je ne voulais pas parler de ça, Max. Tu ne peux pas comprendre ce que c’est pour moi. Il est trop tard tu comprends? Je ne vais pas chambouler la vie de ce con. Il s’est permis de chambouler la mienne, je ne vais pas en faire autant. Bien sûr, je ne regrette rien, ma fille est toute ma vie et tu le sais très bien. Mais je ne veux pas de lui dans notre vie, ni de loin, ni de près. Tu ne peux pas t’imaginer ce que c’est de le croiser à Yale, tous les jours, et garder la tête haute sans rien d.... Elle cessa de parler d'un coup. Elle s'était emportée et en avait dit trop.Elle n’avait encore jamais révélé qu’il allait à Yale. Et elle venait de tout ruiner. Elle-même venait de révéler une partie de son plus gros secret. Pourquoi tu ne m‘avais pas dit qu‘il est à Yale... Sophie. Bon dieu. Sophie ne le regardait pas. Elle n'avait rien à ajouter. Elle en avait assez dit. Laisses tomber, tu veux. Et non, ne dis pas un mot de plus Max. Je ne veux pas en parler. puis, s'adressant à la petite qui riait dans la balançoire, Viens voir maman, chérie, on va dans le bac à sable. Lui adressant un grand sourire, elle prit Mégane entre ses bras, puis alla la déposer dans le bac à sable, ou elles jouèrent ensemble, sous le regard de Max. Il n'osait plus questionner Sophie. Il savait qu'elle n'en dirait pas plus. Il alla s'asseoir à côté d'elle puis pris les mains de Mégane entre les siennes. Le sujet du géniteur de l'enfant ne fut plus abordé. Mais la question restait: qui pouvait bien être le père?